Publié dans Politique

Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue

Publié le mercredi, 12 novembre 2025

Des figures connues du militantisme à Madagascar, ont fait entendre leur voix sur les réseaux sociaux après la garde à vue de Claudia Andriantsitohaina, épouse de l’ancien ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, dans le cadre de l’affaire SMGD–CNaPS.

Dans leurs publications distinctes Mbolatiana Raveloarimisa et Marie Christina Kolo, par exemple, rappellent qu’une perquisition a récemment été menée au domicile de l’ancien ministre, suivie du placement en garde à vue de son épouse. Une situation qui soulève aujourd’hui des questions d’ordre humain et juridique, les militantes rappelant que la jeune femme allaite encore son enfant.

Dans une publication publique, Mbolatiana Raveloarimisa a réclamé un droit de réponse officiel des autorités, demandant des explications claires sur la durée et les conditions de cette mesure. « Dans un Etat de droit, chaque citoyen a droit au respect de sa dignité, surtout lorsqu’un nourrisson est concerné », a-t-elle rappelé, s’adressant aux autorités compétentes.

De son côté, Marie Christina Kolo, connue entre autres pour son engagement en faveur de la cause féministe, a exprimé son indignation, dénonçant ce qu’elle considère comme une injustice et une pression psychologique inacceptable. « Claudia n’est pas seulement ‘la femme de’, c’est une femme engagée, une alliée de tant de nos combats féministes », a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Selon elle, la détention aurait duré plus de 48 heures sans véritable interrogatoire, ce qui, si cela se confirme, dépasserait le délai légal de garde à vue.

Les deux activistes insistent sur un même point : le respect des droits fondamentaux et de la dignité humaine, même dans le cadre de la lutte contre la corruption. « On peut enquêter, mais on doit rester humain et exemplaire », résume Marie Christina Kolo. Pour l’heure, les autorités judiciaires, le BIANCO notamment, n’ont pas encore apporté de réponse officielle à ces interpellations publiques.

La Rédaction

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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