Le mouvement de nominations concerne également un grand nombre de secrétaires généraux et de directeurs généraux au sein des ministères et des institutions publiques. Sont ainsi affectés des postes clés tels que le directeur général de l’Ecole nationale d’administration de Madagascar, le directeur général de l’Agence portuaire maritime et fluviale, le directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures et des mines industrielles et stratégiques, ainsi que les directions des principaux médias publics, incluant l’Office de la radio et de la télévision malgache, la Radio nationale malgache et la Télévision malgache.
Ces nominations n’ont pas été accueillies sans réserve. Surtout chez certains députés soutenant le pouvoir en place, lesquels ont exprimé leur désapprobation. Et eux de critiquer particulièrement la présence d’anciens hauts responsables au sein de la nouvelle administration. Selon eux, ce choix ne reflète pas pleinement l’esprit de « Refondation » que le Gouvernement a annoncé vouloir impulser. Il convient de rappeler que le Gouvernement actuel est en place depuis près d’un mois seulement, et que le numéro un du pays avait donné un délai de deux mois aux ministres pour démontrer leur efficacité et capacité à mettre en œuvre les réformes promises. A mi-parcours de cette échéance, beaucoup de ministres sont encore en phase de constitution et de formation de leur équipe. Ce processus est indispensable avant que l’administration ne puisse fonctionner de manière fluide et efficiente. Le chemin est encore long, d’autant que toutes les nominations n’ont pas encore été effectuées. Cela laisse prévoir de nouvelles annonces et ajustements dans les semaines à venir.
La Rédaction








