Publié dans Politique

Première autoroute de Madagascar - Remise aux calendes grecques

Publié le vendredi, 05 décembre 2025

La première autoroute de Madagascar devait relier Antananarivo à Toamasina sur un tracé d’environ 260 kilomètres. Aujourd’hui, seule la première portion, longue de 80 kilomètres entre la Capitale et Anjozorobe, continue d’avancer. La récente descente sur terrain du ministre des Travaux publics est venue confirmer ce que laissaient déjà présager les informations des dernières semaines rapportées dans notre édition d’hier. En effet, la priorité immédiate se limite à la poursuite des travaux déjà engagés, sans perspectives concrètes pour la suite du tracé.

Lors de cette visite, la première depuis sa prise de fonction, le ministre a insisté sur la nécessité de protéger les ouvrages réalisés afin d’éviter toute dégradation, notamment à l’approche de la saison des pluies. Les travaux doivent se poursuivre jusqu’au point kilométrique 80, tandis que les équipes sont invitées à travailler en concertation permanente avec les techniciens du ministère. Il a également été souligné l’importance de réduire autant que possible l’impact sur les rizières environnantes et a assuré que les indemnisations des riverains concernés continueront d’être versées.

Ces déclarations confirment que le Gouvernement souhaite mener à bien la première tranche de l’infrastructure. Cette portion représente aujourd’hui la seule étape du projet pour laquelle il existe un calendrier clair et des travaux actifs sur le terrain.

En revanche, pour les quelque 260 kilomètres que devait représenter l’autoroute complète entre Antananarivo et Toamasina, aucune avancée concrète n’est annoncée. Aucun financement n’a encore été identifié pour les tranches suivantes, et les informations disponibles laissent entendre que l’ensemble du projet au-delà du PK80 devra être entièrement repensé. Sans moyens confirmés, la suite du chantier reste donc sans échéance définie.

A ce stade donc, la perspective d’une autoroute intégrale reliant la Capitale au principal port du pays s’éloigne.  Le projet global n’est pas abandonné, mais sa réalisation semble désormais repoussée à un horizon encore inconnu, manifestement en attente des financements nécessaires et d’un nouveau cadre opérationnel.

La Rédaction

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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