Le compte à rebours pour sauver les sols en Afrique est lancé. « Nous avons 365 jours avant la prochaine Journée mondiale des sols. Chaque jour compte. » Par ces mots, Henk Van Duijn, PDG de l’IFDC, a ouvert le webinaire du 5 décembre 2025, mobilisant plus de 150 participants autour d’un enjeu vital qui est de restaurer les sols pour renforcer la sécurité alimentaire. Organisé à l’occasion de la Journée mondiale du sol, l’événement a rassemblé décideurs, chercheurs, producteurs, organisations de développement, acteurs du secteur privé et membres de la coalition Soil Values sous le thème : « Sols sains pour un avenir résilient ». Les intervenants ont tiré la sonnette d’alarme face à la dégradation rapide des sols, aggravée par l’érosion, la perte de nutriments et les effets du changement climatique. Eric Smaling a souligné la nécessité d’approches intégrées, tenant compte des dynamiques d’urbanisation et de l’égalité des genres. De son côté, Nassourou Diallo a présenté les initiatives du programme Soil Values, qui encourage l’innovation agricole et la coopération entre échelles locale et internationale. Animé par le Dr Oumou, un panel d’experts a mis l’accent sur le rôle central des partenariats inclusifs et de l’engagement communautaire. Tous sont tombés d’accord sur un point, la restauration des sols est une responsabilité collective qui doit s’engager maintenant pour assurer la résilience agricole de l’Afrique.
Vers une résolution concertée des conflits fonciers à Nosy Be. Lundi dernier, le ministre de l’Aménagement du territoire et des affaires foncières, le Général de Division Lylison René de Rolland, s’est rendu à Nosy Be pour constater sur place les problèmes fonciers qui alimentent des tensions dans la société locale. Au cœur de sa visite, la situation de l’île de Sakatia. Le ministre a annoncé l’annulation des baux existants sur la réserve foncière touristique, qui restera propriété de l’Etat. Les terrains appartenant aux habitants seront intégralement restitués dans le cadre de l’Opération domaniale concertée (ODOC), moyennant un prix symbolique de 5 ariary le mètre carré. Cette initiative, lancée à Nosy Be, sera progressivement étendue à l’ensemble du pays grâce à une collaboration étroite entre le ministère, les propriétaires et les autorités locales. Parmi les réformes envisagées figure aussi l’augmentation de la surface maximale pouvant être achetée sur place, passant de 1 000 m² à 5 000 m². Avec cette démarche, le Gouvernement entend apaiser les conflits et sécuriser les droits fonciers des populations pour un développement harmonieux.
Le Conseil des ministres tenu avant-hier a officiellement validé la mise en place du nouveau conseil d’administration de la JIRAMA, une décision qui vient clore une période d’attente prolongée, puisque l’organe actuel, arrivé en fin de mandat depuis le mois de juin dernier, avait fait l’objet de nombreuses critiques. Celles-ci avaient été formulées de manière particulièrement visible et insistante par une partie des employés au cours des dernières semaines, notamment lors de la grève menée par le syndicat, mouvement durant lequel plusieurs griefs relatifs à la gestion et au fonctionnement interne avaient été mis en avant.
Il convient de rappeler que le conseil d'administration de la JIRAMA est traditionnellement constitué d’un ensemble de membres représentant différentes composantes, incluant des délégués des employés, des représentants issus de plusieurs ministères concernés, des porte-voix des consommateurs ainsi que des émissaires désignés par la Présidence, l’objectif étant d’assurer une gouvernance la plus inclusive et équilibrée possible.
Dans cette perspective, des élections devraient être organisées dans un avenir proche afin de permettre l’élection des représentants précités, en particulier ceux issus des salariés et des consommateurs, de manière à renouveler de façon légitime et transparente les membres appelés à siéger au sein de cette structure stratégique.
Par ailleurs, une nouvelle entité, baptisée « Comité de redressement », sera mise sur pied. Cette instance supplémentaire aura pour mission principale d’accompagner, d’encadrer et de soutenir de manière méthodique et structurée la relance globale de la compagnie.
Pas de preuves suffisantes pour écarter certains candidats du concours d’entrée à l’ENMG. Le directeur général de l’Ecole nationale de la magistrature et des greffiers (ENMG), Ramarolahihaingonirainy Anthony, a tenu à mettre fin à la polémique qui enfle sur les réseaux sociaux à propos de candidats supposément impliqués dans des affaires judiciaires hier. Selon lui, il s’agit d’une véritable « campagne de dénigrement » à l’approche du concours. Certains noms ont été cités sur Facebook, accompagnés d’allégations selon lesquelles des personnes ayant déjà eu des litiges avec la Justice participeraient à la sélection. Or, après vérification par enquête interne, via les informations sur leur casier judiciaire, aucun élément probant ne permet de confirmer ces accusations. « Ce n’est pas Facebook qui détient la vérité, mais l’ENMG via ses investigations. Ces allégations infondées nuisent aux efforts entrepris par l’école ces dernières années à assainir la corruption durant les examens », a rappelé le directeur. Les dossiers examinés montrent un casier judiciaire vierge pour les candidats concernés, ce qui les rend admissibles au concours. La décision finale appartiendra à l’école, mais à ce stade, aucune irrégularité n’est retenue.








