Une déclaration faite après qu’une unité militaire armée et cagoulée a procédé au saccage de la résidence du PDG du groupe SODIAT Mamy Ravatomanga à Mantasoa, sans pour autant mettre au jour les moindres traces d’armes ni de munitions. Une opération, fortement critiquée par l’opinion publique étant donné l’ampleur des dégâts matériels, qui a donc bel et bien reçu l’aval des autorités compétentes, selon ladite déclaration. Pourtant, « Aucune pièce à conviction n’a été retrouvée sur les lieux », confirment des sources judiciaires indépendantes, soulevant des interrogations quant à la pertinence des opérations et à leur fondement légal.
Cette action s’inscrit dans une série de descentes menées par des militaires lourdement armés chez des personnalités jugées « suspectes ». A chaque intervention, le même constat : un déploiement de force considérable, des pillages, des destructions de biens, et au final, l’absence de preuves tangibles. Les autorités invoquent la préservation de la sécurité de l’Etat et la lutte contre un éventuel trafic d’armes. Toutefois, la répétition de ces opérations musclées exacerbe le débat sur le respect des droits fondamentaux et le caractère arbitraire des perquisitions.
Sur les réseaux sociaux, les questions fusent quant à l’étendue des prérogatives de l’Armée en matière de perquisition ainsi que sur la protection juridique des citoyens ordinaires. Si même des grands opérateurs économiques sont exposés à ce type d’intervention sans garde-fou, que dire du citoyen lambda ?
La Rédaction








