Publié dans Politique

Investiture du Président Andry Rajoelina - Des invités de marque attendus

Publié le mercredi, 16 janvier 2019

Les regards du monde entier se tournent vers Madagascar samedi, jour de l'investiture et prise de pouvoir de Andry Rajoelina,7e Président de la République élu depuis l'indépendance en 1960. D'après les bribes d'informations glanées, des invités de marque venus des quatre coins de la planète assisteront à cette cérémonie qui caractérise l'alternance démocratique à Madagascar, un fait rare dans le continent africain. Le vaincu à l'élection présidentielle en l'occurrence Marc Ravalomanana a reconnu, après des tentatives ratées de ses partisans auprès de la HCC d'annuler le scrutin, sa défaite et a d'ailleurs félicité le vainqueur. L'écart de 500.000 voix entre lui et Andry Rajoelina semble insurmontable l'obligeant à reconnaitre la large victoire de son adversaire.

De son côté, le Président sortant, Hery Rajaonarimampianina, éliminé dès le premier tour, s'est contenté de jouer le rôle de « Raiamandreny » en refusant de donner un consigne de vote au second tour. La crise post- électorale tant redoutée n'a pas finalement eu lieu au grand soulagement de tous. C'est tout à fait normal ainsi que la communauté internationale se rue, à travers ses représentants, dans la Capitale malagasy pour honorer la cérémonie de samedi au stade de Mahamasina et au palais d'Etat d'Iavoloha. Pour l'instant, l'identité des honorables invités, notamment les Chefs d'Etat qui feront le déplacement, est jalousement gardée secret par le ministère des Affaires étrangères malagasy. Question de sécurité certainement. Mais des sources auprès des forces de l'ordre invoquent la présence d'au moins deux Chefs d'Etat à l'investiture.

Concernant les autres personnalités étrangères, des noms circulent et ont été déjà confirmés par les autorités. C'est le cas de Moussa FakiMahamat, président  Commission de l'Union Africaine, de Jean Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat français auprès du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, de Kenya Akiba, député et président du comité permanent de l'environnement de la chambre des représentants du Japon. Il représente à cette occasion le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui vient d'adresser une lettre de félicitation au Président Andry Rajoelina. Invité également et reçu au rang de Chef d'Etat, Ahmad, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), premier et seul malagasy à occuper une haute fonction dans le milieu du sport mondial. L'ancien président de la république française, Nicolas Sarkozy, est également cité mais il ne représente pas son pays. D'autres pays, africains, européens ou asiatiques,  auront aussi leur délégation spéciale  pour assister à la cérémonie et feront honneur ainsi au peuple malagasy.

Et il est certain que les anciens Présidents de la République de Madagascar répondront présent tant à Mahamasina qu'à Iavoloha en l'occurrence Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina et il en est de même pour le Président par intérim, Rivo Rakotovao.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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