Publié dans Politique

PM d'Andry Rajoelina - Les députés d'accord sur un nom

Publié le mercredi, 16 janvier 2019

Andry Rajoelina entrera en fonction officiellement ce samedi. L'investiture sera précédée demain par la cérémonie de passation entre le Président nouvellement élu et Hery Rajaonarimampianina, Président sortant, aura lieu demain au Palais d'Etat d'Iavoloha. Dans les heures qui suivront le Gouvernement Ntsay Christian déposera sa lettre de démission auprès du nouveau Président.  Et ce, conformément à la décision de la Haute Cour constitutionnelle en date du 25 mai 2018, qui stipule que « le Premier ministre, chef du Gouvernement (…) reste en fonction jusqu'à l'investiture du nouveau Président de la République ».

Andry Rajoelina devrait alors, soit, prendre un décret portant acceptation de la démission du gouvernement et le chargeant d'assurer l'expédition des affaires courantes jusqu'à la nomination du nouveau Premier ministre et la formation du nouveau Gouvernement dont la mise en place ne saurait également tarder, soit nommer directement le nouveau PM après la démission de l'actuel détenteur du poste. Dans l'un comme dans l'autre cas de figure, la nomination du PM suivra l'article 54 de la Constitution qui dispose que « le Président de la République nomme le Premier ministre présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l'Assemblée nationale ».

Dernièrement, l'on a appris qu'une centaine de députés sur les 151 élus que compte l'Assemblée nationale ont joint leurs voix et ont apposé leurs signatures pour la nomination du nouveau Premier ministre, dont le nom reste toutefois gardé jalousement par les locataires du Palais de Tsimbazaza. La nomination du Premier ministre devrait ainsi se faire assez rapidement. Et non dans le chaos tel que c'était le cas sous le régime Rajaonarimampianina avec les tergiversations interminables autour de l'article 54 de la constitution relatif à la nomination du Premier ministre. Deux mois ont été nécessaires avant la nomination du Docteur Kolo Roger à la Primature, à cause de la volonté de l'entourage du Chef de l'Etat de l'époque d'écarter Andry Rajoelina. Son successeur à Mahazoarivo, le Général Jean Ravelonarivo, faisait partie de la liste d'une dizaine de candidats proposée mardi à Hery Rajaonarimampianina par le groupe de députés de la Plateforme pour la majorité présidentielle, ce qui est tout à fait contraire aux dispositions constitutionnelles. Pareil pour la nomination de Mahafaly Solonandrasana. Primo, le droit de nommer un PM revient au MAPAR et secundo, la loi fondamentale dispose que le Président de la République nomme le Premier ministre et non une liste de premiers-ministrables. L'an dernier, la HCC avait tout remis à sa place et donnant le privilège de nommer le PM au MAPAR.

L.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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