Publié dans Politique

Célébration de l’indépendance du Sénégal - Les choix sur le Président Rajoelina justifiés

Publié le jeudi, 04 avril 2019

Invité de marque à l’investiture du Président du Sénégal, Macky Sall, à l’instar des 17 autres Chefs d’Etat, le Président Andry Rajoelina a revêtu le statut d’invité d’honneur à la célébration, hier, de la 59e année de l’indépendance du Sénégal. Accompagné de son épouse, Mialy Rajoelina, le Président de la République de Madagascar a eu tous les  honneurs incombant à ce statut. Les choix de la présidence du Sénégal de jeter son dévolu sur le Président malagasy ne sont pas fortuits mais amplement justifiés. Plusieurs raisons sont invoquées mais des sources locales relèvent quelques- unes les plus importantes.  Le fait qu’Andry Rajoelina est le benjamin des Présidents de la République du continent africain constitue une des raisons. L’accession d’un quadragénaire à la magistrature suprême a reçu un écho favorable auprès de la classe politique africaine et à certains peuples africains qui en aspirent.

D’autant plus que cette accession fait suite à une élection démocratique et acceptée par tous, notamment ses principaux adversaires politiques et la Communauté internationale. Ces images positives du Président Andry Rajoelina ont influencé son homologue du Sénégal quant à son choix de lui revêtir le  statut d’invité d’honneur à  cette 59e fête nationale. L’homme fort du pays de Léopold Sedar Senghor n’a pas caché également son admiration sur le plus jeune Président de l’Afrique qui a la volonté et la vision pour développer  Madagascar. Et hier durant la célébration de cette indépendance sénégalaise, le Président de la République de Madagascar et son épouse ont ravi la vedette sur la  « place de la Nation » où s’est déroulée la cérémonie. Le couple présidentiel malagasy est le dernier invité à accéder sur le lieu, suivi deux minutes après par le Président Macky Sall. Un timing ou ordre protocolaire qui en dit long… Assis juste à côté du couple présidentiel sénégalais, le Président malagasy et son épouse ont assisté au défilé militaire de deux tours et demi d’horloge, placé sous le thème de « les forces de défense et de sécurité, un exemple dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale ».
  La rédaction

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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