Publié dans Politique

Toamasina - Une commerçante morte étranglée dans une maison de passe

Publié le jeudi, 04 avril 2019

Triste fin pour cette commerçante basée  de Toamasina. Son corps inerte et dénudé est retrouvé par un employé  d’une maison de passe au quartier de Valpinson (Toamasina) dans l’après-midi de mercredi.  Le constat d’un médecin légiste note que le décès de cette dame de 45 ans est causé par un étranglement. D’autant plus que du sang coulait de sa bouche lors de la découverte du corps.  De là à déduire à un assassinat, tout le monde épouse cette thèse. Et la disparition des  16 millions d’ariary que la victime aurait eu sur elle et son téléphone portable conforte la thèse d’un vol suivi d’un assassinat. Cette somme perdue est destinée à un achat de matériaux de construction d’après les proches de la défunte, venus récupérés le corps à la morgue dans la soirée de mercredi.


Selon un employé de cette maison de passe, la dame y est entrée vers 15h20, précédée quelques minutes auparavant par un homme âgé, venu à bicyclette. Une demi-heure plus tard, ce dernier est sorti de la chambre et a quitté l’établissement. Passée l’heure limite d’occupation de la chambre, une heure, la dame en question n’a pas encore emboité les pas du monsieur. Un des employés est allé ainsi frapper à la chambre pour aviser à l’occupante que l’heure est largement dépassée. Il n’a reçu le moindre écho en frappant à la porte entrouverte et c’est en poussant celle-ci, qu’il a vu la dame immobile sur le lit, vêtue uniquement de son slip. Son sac vidé de son contenu s’y trouvait encore. C’est après cette horrible découverte que l’employé a voulu rattraper l’homme âgé mais celui-ci avait déjà disparu.  Bien que la loi exige à ce genre d’établissement d’enregistrer l’identité de leurs clients, le réceptionniste ne l’a pas fait, du moins dans ce cas. C’était pourtant une des voies exploitables pour retrouver l’homme avec qui cette mère de famille mariée s’était donné rendez-vous dans cet après-midi de mercredi.
 F.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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