Publié dans Politique

Corruption, faux et usage de faux - L’épouse d’un officier sous MD, un haut responsable du centre immatriculateur sous contrôle judiciaire

Publié le dimanche, 14 avril 2019

Un réseau de corruption en phase de démantèlement au sein du Centre immatriculateur de Madagascar (CIM), sis à Ambohidahy. C’est ce que tout le monde espère après que l’enquête effectuée par le Bureau indépendant anti –corruption (BIANCO)  a abouti à la mise en détention d’une épouse d’un officier de l’armée et au placement sous contrôle judiciaire d’un haut responsable du CIM. C’est la décision prise par le Tribunal samedi dernier après l’audition d’une dizaine de personnes suspectées dans une affaire de corruption, de faux et usage de faux en matière de mutation et d’octroi de permis de conduire.

A part l’épouse de l’officier, deux rabatteurs ont été aussi placés en détention préventive à la maison d’arrêt d’Antanimora tandis qu’une employée du CIM, à l’instar de son supérieur, reste sous contrôle de la Justice tout comme deux autres personnes détentrices de faux permis biométrique. Ce qui laisse sous- entendre, qu’ils doivent répondre à tout moment à une quelconque convocation du Parquet. Des sanctions ou mesures non appliquées à un officier du CAPSAT, l’époux de la dame, qui ne s’est pas présenté au déferrement du samedi dernier. Alors que, selon des informations, cet officier faisait partie des personnes enquêtées par le BIANCO et  aurait bien reçu l’autorisation de son supérieur pour le déferrement. Or, c’est l’agissement de cet officier de l’armée et de son épouse qui a mis la puce à l’oreille du BIANCO l’ayant conduit à ouvrir une enquête.

Habitant dans le quartier d’Itaosy, il s’adonnerait avec son épouse, selon une dénonciation anonyme déposée le mois dernier, à la confection de faux permis en vue de les transformer en biométrique auprès du CIM. La mutation de voiture ferait également partie des activités du couple. Le tout certainement avec la complicité des agents du CIM. Cette entité  a été déjà sujet de doléances de plusieurs associations en 2017 ayant conduit au placement sous mandat de dépôt de deux de ses responsables. Malgré ces arrestations et emprisonnements, d’autres membres du réseau continuent leur opération en profitant de la mauvaise qualité de service constatée du CIM. A preuve, d’autres dossiers sont encore en cours de traitement au BIANCO et concernant des méfaits opérés dans ce service public par des gens malintentionnés.

La rédaction

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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