Pour leur part, les acteurs du secteur de la communication sont revenus sur les pierres d'achoppement qui ont été à l'origine de la contestation de la loi sur la communication médiatisée en son état actuel. Ils portent en fait sur les changements apportés unilatéralement par le Gouvernement, alors en place, à la mouture finalisée en 2015 sous l'égide du PNUD et issue d'une large consultation sur le plan national. Le ministre de l'époque avait justifié ces modifications - dont celles apportées sur la composition de l'ANRCM et le maintien de l'exclusivité de la couverture nationale au profit des chaînes nationales - par un soi-disant souci de ne pas « basculer d'un monopole public à un monopole privé » (Sic).
Un rétropédalage qui a été fortement décrié tant sur le plan national qu'international et le texte unanimement qualifié de « liberticide » qui en a été issu, en raison de la forte pression du MLE (Mouvement pour la liberté d'expression), n'a pu passer l'écueil de l'Assemblée nationale qu'au forceps. En effet, il a été adopté lors d'une session extraordinaire, spécialement convoquée à cet effet et voté à une heure indue de la nuit, par à peine une quinzaine de députés sur les 153 que comptait la Chambre basse.
Pour en revenir à la réunion d'hier, d'autres sujets, non moins importants, ont été abordés à l'occasion. Signalons, entre autres, celui de la délivrance de la carte de presse et du renouvellement du bureau de l'OJM dont le mandat a déjà expiré, le cas de la presse en ligne ainsi que le problème de la mise en œuvre par l'autorité judiciaire des dispositions sur les délits de presse. D'autres rencontres ne sont pas à exclure avant la finalisation du texte définitif. Le MCC reste, par ailleurs, ouvert à toutes propositions ou remarques via l'adresse HYPERLINK "mailto:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. " Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .
A noter pour terminer que cette nouvelle loi sur la Communication médiatisée est prévue être soumise à l'Assemblée nationale nouvellement composée, lors de la première session de celle-ci.
Hery Mampionona