Publié dans Politique

7ème dialogue politique Madagascar-UE - Les projets de l'IEM mis en avant

Publié le vendredi, 03 mai 2019

La septième édition du Dialogue politique entre Madagascar et l'Union européenne, le premier depuis l'accession à la magistrature suprême du Président de la République Andry Rajoelina, a eu lieu hier au Palais d'Etat d'Iavoloha conformément à l'article 8 de l'Accord de Cotonou. La partie européenne a été composée des ambassadeurs de l'UE, de France, d'Allemagne, du Royaume Uni ainsi que des représentants de la Belgique, de l'Espagne et des Pays Bas. Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a  conduit la partie malagasy composée notamment du Premier ministre, Chef du gouvernement, et de treize ministres ainsi que de hauts cadres de l'Etat. Cette rencontre régulière avec l'UE vise à encourager la compréhension mutuelle ainsi qu'à faciliter la définition des priorités et des principes communs.

Durant cette séance de travail et de discussion, les deux parties ont reconnu l'importance du présent dialogue comme étant une opportunité pour resserrer davantage les liens entre  Madagascar et l'Union européenne, mais surtout pour adopter une nouvelle approche de travail conforme avec la vision de l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar et les actions prioritaires de l'Etat malagasy. Les projets contenus dans ce programme présidentiel ont été proposés à la partie européenne, contrairement comme d'habitude où la partie européenne met en avant les projets qu'elle souhaite appuyer. De nombreux projets ministériels cadrant avec l'IEM ont également été proposés à la partie européenne.  360 millions d'euros pour la RN6 et la RN13 La communication de la Présidence souligne que le dialogue politique est un forum stratégique pour édifier un véritable partenariat stratégique plus fort, plus prospère et plus équitable avec l'Union européenne afin de faire de Madagascar un Etat émergent dans un proche avenir. Les deux parties ont passé en revue la mise en œuvre du Programme indicatif national (PIN) ainsi que les fonds régionaux et les lignes thématiques de l'UE. Les deux parties ont évoqué le financement par l'UE de la réhabilitation de deux routes nationales, RN6 et RN13, d'un investissement total de 360 millions d'euros.  La partie malagasy et l'UE se sont réjouies de la bonne conjoncture de la coopération bilatérale. Presque la totalité de l'allocation de 492 millions d'euros du PIN du 11è FED étant déjà engagée et débloquée. Le septième dialogue politique entre la partie malagasy et l'UE reflète la solidité d'un partenariat mature, engagé et loyal. L'UE a renouvelé son soutien et assistance à la démocratie et au développement socio-économique du pays et de la population malagasy.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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