Publié dans Politique

Reconstruction de certaines routes de Tana et de ses périphéries - Projet de l'Etat et non de la CUA

Publié le vendredi, 03 mai 2019

Des publications notamment sur les réseaux sociaux semblent attribuer la paternité pour ne pas dire le mérite des projets de reconstruction de certaines routes de la Capitale à la Commune urbaine d'Antananarivo. Une version démentie par des sources qui précisent que la mairie d'Antananarivo n'est qu'un simple bénéficiaire dans ces projets. Il faudrait en effet savoir que la construction de ces routes de la Capitale entre dans le cadre du projet « post-disaster infrastructure reconstruction ».

Ce projet concerne la reconstruction des infrastructures de transports et de protection contre les inondations ayant été endommagées par le cyclone qui a touché Madagascar au début de l'année 201.  La Banque européenne d'investissement a mis à la disposition de la République de Madagascar un crédit de 40 millions d'euros pour le financement de ce projet. Le contrat de financement a été conclu le 23 juin 2016 entre la République de Madagascar, représentée par le ministre chargé des Finances et du Budget, la Banque européenne d'investissement et l'Autorité routière de Madagascar. L'Etat malagasy doit donc rembourser le crédit.
Le contrat de financement précise que le projet est mis en œuvre par l'Autorité routière de Madagascar, un établissement public placé sous la tutelle administrative et technique du ministère chargé des Travaux publics et des Infrastructures et sous la tutelle financière du ministère des Finances.Les travaux financés dans ce cadre sont principalement localisés dans la Région d'Antananarivo et comprennent la reconstruction de routes, notamment l'axe Gare Soarano-Mahazo, Gare Soarano-Imerinafovoany, Gare Soarano-Mandriamena, Rond point Anosy - Sortie pont Ampitatafika, Andravoahangy ambony-Sabotsy Namehana, Pont Ampasika et le carrefour vers la cité des Assureurs Itaosy, carrefour de la route d'Itaosy et le carrefour de la RNS1. La réparation et l'extension de digues et la consolidation du viaduc ferroviaire de Sahasinaka figurent aussi dans le cadre des travaux financés par ce crédit. La Commune urbaine d'Antananarivo n'entre donc en ligne de compte que dans la mise en œuvre du projet. Tout comme les autres communes pouvant être concernées par les projets de reconstruction de route. La mairie de la Capitale a notamment pour obligation de prendre les mesures nécessaires pour que le projet soit exécuté avec diligence et l'efficacité voulues. Une obligation que ne semble même pas assumer la CUA, notamment lorsque l'on voit les marchands de rue sur les chantiers. En somme, la CUA n'est qu'un simple partenaire bénéficiaire parmi tant d'autres dans ce projet et non un promoteur comme certains communicateurs veulent bien le faire croire.
La rédaction

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Editorial

  • Présents ou non !
    Sont-ils là ou non ? La présence ou non des agents du Federal Bureaucrate of Investigation (FBI), Police Fédérale américaine, fait jaser. Le sont-ils physiquement sur le territoire ? Les autorités le confirment. Tandis qu’une frange de l’opinion relayée par certaine presse locale doute ! Jusqu’à remettre en cause publiquement la véracité de l’information officielle. Des suites de l’éclatement de la sulfureuse « Affaire des cinq Boeing 777 » dont la dimension et les impacts dépassent de très loin les limites territoriales de la République Malagasy, l’Etat malagasy sollicite la coopération des Services internationaux plus compétents en la matière dont entre autres le FBI et l’Interpol. Une presse étrangère faisait état d’atterrissages en Iran de cinq Boeing 777 immatriculés à Madagasikara. La curieuse information avait fait l’effet d’une bombe à Antananarivo. Illico, le ministre des Transports et de la Météorologie, à l’époque des faits, Valéry Ramonjavelo, directement concerné et entouré…

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