Publié dans Politique

Ministères et institutions publiques - Les factures impayées de la JIRAMA ne seront plus acceptées

Publié le jeudi, 16 mai 2019

Impératif. « Les ministères et les institutions publiques devront s'acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA ». Telle est l'annonce du ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, au mois de février dernier, lors de la semaine des hydrocarbures. Et cette exigence a également été renforcée avant-hier, lors du Conseil des ministres. « Toutes les institutions publiques devront payer leur facture d'eau et d'électricité auprès de la JIRAMA. Ceux qui ne payeront pas à temps, se verront leur courant couper.

Toutes les dépenses inutiles ne seront plus tolérées à partir de maintenant », précise le communiqué publié par le ministère de la Communication et de la Culture. Pour rappel, ces institutions se sont gardées de payer leur facture d'électricité et d'eau, depuis déjà quelques années. Et ensuite, c'est l'Etat qui doit combler les vides en reversant des subventions d'un montant de plus 255 milliards d'ariary chaque année pour préserver l'équilibre opérationnel de cette société. Aujourd'hui, elles doivent plus de 265 milliards d'ariary à la compagnie nationale d'eau et d'électricité.

Pour cette année, selon les informations détaillées par Olivier Jaomiary, directeur général de la JIRAMA, « selon nos calculs prévisionnels, les factures des ministères et autres devraient s'élever à environ 63 milliards d'ariary ». En tout cas, l'épurement de ces dettes enlèverait une épine du pied de la compagnie.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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