Publié dans Politique

Acquisition illicite de terrains - Un vice-président du Sénat soupçonné de détournement de biens publics

Publié le vendredi, 24 mai 2019

Alors que l’émotion causée par la détention préventive à Antanimora d’un sénateur-entrepreneur ne s’est pas encore estompée, une autre affaire concernant un parlementaire se profile à l’horizon. Cette fois-ci, le soupçonné a une stature d’une grande personnalité puisqu’il s’agit d’un vice-président du Sénat doublé du titre d’ancien chef de Région. Le dossier concernant ce dernier ainsi que quelques autorités publiques de la Région Analanjirofo a trait à une acquisition illicite de terrain  au sein d’une réserve spéciale dans le District de Soanierana-Ivongo, dénommé « Pointe à Larrée ».

 

Ce réseau est composé, à part le vice-président du Sénat, un préfet, plusieurs inspecteurs des Domaines, un chef de service régional de l’environnement, un chef de service régional des Domaines, un ancien directeur de cabinet de la Région Analanjirofo, un chef de service régional de la topographie, un Maire et un chef Fokontany. Ce groupe d’individus a morcelé dans ladite réserve spéciale une surface de 146 ha sans respecter le cadre des acquisitions de terrains.

Les investigations effectuées, selon des sources concordantes, par le BIANCO auraient collecté des faits sentant à mille lieux la corruption, l’usage de faux, le détournement de biens publics et abus de fonction. Bref, du lourd. Les regards se tournent désormais vers le président du Sénat, Rivo Rakotovao, quant à ses réactions sur cette poursuite contre un de ses vice-présidents. Restera-t-il les bras croisés, comme il l’a fait lors de l’arrestation de l’autre sénateur qui ne faisait plus partie du HVM, ou il va débattre pour ce vice-président qui est de la même couleur politique que lui.

La réponse sera connue d’ici peu dans la mesure où les démarches nécessaires pour la poursuite du sénateur et également du préfet sont enclenchées avant leur présentation devant le Pôle anti-corruption (PAC).

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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