Publié dans Politique

Organisation médicale inter-entreprises de Toliara - Détournement d'un milliard d'ariary !

Publié le mercredi, 12 juin 2019

Des victimes innocentes. Après les membres du réseau OTIV-Boeny, voilà que ceux d'une mutuelle de santé des employés des entreprises sont eux aussi victimes des responsables indélicats dans leur organisme. Il s'agit des membres de l'Organisation médicale inter-entreprises de Toliara (OMIT).

 

Une partie des cotisations effectuées par les employeurs et employés des sociétés basées à Toliara et ses environs a été détournée. D'après une source, une somme de plus d'un milliard d'ariary a disparu de la caisse de l'OMIT. On ne sait pas par quelle magie, le trésorier général du conseil de gestion de ladite organisation et ses complices ont pu soustraire une telle somme de la caisse de l'OMIT vers 2016. Les enquêtes perpétrées par la branche territoriale du BIANCO à Toliara suite à des doléances déposées vers le début de l'année 2017 ont identifié les présumés auteurs. La semaine dernière, tous les responsables de la gestion et des finances de l'OMIT, soit une dizaine de personnes, ont été déférés devant le Parquet de la ville de Toliara. Ils sont accusés de détournement de biens publics, d'abus de fonction, escroquerie et faux.

A l'issue de l'enquête sommaire du juge d'instruction, quatre des personnes présentées devant lui ont été placées de suite sous mandat de dépôt. Les cotisants de l'OMIT, employeurs et employés, suivent de très près cette affaire et espèrent à un éclaircissement rapide du dossier. Ce détournement d'un milliard d'ariary aura tôt ou tard un impact sur la…santé financière de l'OMIT. Mais gageons qu'elle n'affectera pas la qualité des services prodigués par les membres du personnel de la santé de l'organisation qui comme les cotisants sont eux aussi les victimes innocentes de cette indélicatesse de certains responsables.

A noter que l'OMIT est ce que l'OSTIE l'est pour les entreprises d'Antananarivo. Chaque province ou grandes villes possède en effet son organisation médicale inter-entreprises avec une gestion autonome.

La rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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