Publié dans Politique

Code de la Communication - Lancement des consultations à Mahajanga

Publié le mardi, 18 juin 2019

Mahajanga a accueilli, hier, la première série d’une large consultation en vue de la réforme du Code de la Communication médiatisée lancée à l’initiative du ministère de la Communication et de la Culture. Une quarantaine de journalistes issus des Régions du Boeny, Betsiboka et de Sofia ont participé à cette première consultation qui a également vu la présence du directeur général de la Communication du MCC, du directeur des affaires juridiques du MCC, du vice-président OJM Mahajanga, des responsables des directions régionaux de Boeny, Betsiboka et Sofia ainsi que de la municipalité de la ville. La réforme du Code de la communication est un élément du contrat-programme de la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo, qui consiste à présenter au Parlement une nouvelle loi élaborée de manière participative et consensuelle par les parties prenantes de la communication en tenant compte des desiderata des acteurs et des nouvelles réalités du secteur, notamment l’échéance sur le basculement vers la Télévision numérique terrestre ou TNT, tout en protégeant les acquis de l’avant-projet de code consensuellement validé en 2015.


Ces consultations prendront la forme d’audience populaire et se poursuivront ainsi à Toamasina, à Antsirabe, à Antsiranana, à Fianarantsoa et à Toliara. Les directions régionales de la Communication et les branches territoriales de l’Ordre des Journalistes de Madagascar sont mis à contribution au niveau régional pour sensibiliser les acteurs sur les enjeux de ces consultations et collecter les premiers commentaires sur la révision du code de la communication médiatisée. Ces éléments seront consolidés lors de l’audience populaire. Un atelier national de restitution sera organisé vers fin juillet, à l’issue des consultations régionales, aux fins de présenter un avant-projet de loi intégrant les recommandations validées. Cette initiative est soutenue par le Système des Nations Unies à Madagascar à travers les appuis techniques et financiers du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, du PNUD, de l’UNICEF, de l’UNESCO, de l’UNFPA et du Centre d’information des Nations Unies, en tenant compte de son engagement à soutenir Madagascar dans la promotion et le respect de l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme stipulant que « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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