De son point de vue, les anciens contrats ne sont plus adaptés à l’actuel mode de production de cette société énergétique. « Jusqu’à aujourd’hui, la JIRAMA doit payer le coût de l’énergie installée et non celui de l’énergie consommée. Ce qui n’est pas vraiment cohérent. Nous devons donc revoir toutes les closes de ces contrats de fournitures d’énergie, afin de permettre à la JIRAMA de se redresser », a soutenu le ministre à ce moment-là. « Normalement, cela devrait être la JIRAMA qui doit investir dans les infrastructures pour étendre son réseau de production. Toutefois, elle n’en a pas les moyens. De ce fait, elle doit se reposer sur les opérateurs privés pour assurer ces investissements. Mais il faut quand même trouver un juste milieu pour éviter de trop pénaliser cette société d’Etat », a-t-il ajouté. Reste à voir si les négociations vont porter sur les résultats attendus.
Rova Randria