Publié dans Politique

Fête nationale malagasy - Une parade militaire sans précédent

Publié le mercredi, 26 juin 2019

26 juin 1960 - 26 juin 2019. Madagascar célébrait hier le cinquante-neuvième anniversaire du retour de son indépendance et celui de l'Armée malagasy. Une fête marquée notamment par le traditionnel défilé militaire tenu au Stade municipal de Mahamasina. D'une ampleur sans pareille depuis plusieurs éditions, cette parade marque le renouveau de l'armée de l'air en particulier et de l'Armée malagasy en général. Dès le milieu de la matinée, de milliers de spectateurs munis de drapeaux ont envahi les gradins du stade pour cet événement. Si traditionnellement, le défilé se tient en première partie de journée, cette fois-ci, il s'est tenu en début d'après-midi. Débutant comme prévu à quatorze heures pétantes, la parade a duré deux heures, chronomètres en main.

Une grand-messe qui a vu la présence du Président rwandais Paul Kagamé, en tant qu'invité d'honneur de la cérémonie. Environ 3000 militaires participaient au défilé, avec la présence remarquée des militaires étrangers de la Force armée de la Zone océan Indien, ceux de Maurice et de Comores. Ces derniers ont été présents pour montrer leur amitié et fraternité. Plusieurs nouveaux matériels d'armement, d'équipement militaires dont les véhicules tout-terrain et les blindés, offerts par le Président Andry Rajoelina, ont participé à la parade. Une dizaine d'hélicoptères et d'avions, flambant neufs, de l'Armée malagasy ont également survolé le ciel de Mahamasina. Autre signe du renouveau, des parachutistes malagasy ont ouvert la fête militaire, clôturée par des démonstrations militaires pour lutter contre le grand banditisme en milieu rural. La parade en elle-même n'a connu aucun accroc remarquable. Durant une brève allocution au tout début du défilé, le Président de la République et non moins Chef suprême de l'Armée a tenu à féliciter l'Armée malagasy et la population malagasy pour le cinquante-neuvième anniversaire du retour de l'indépendance du pays. Il a également appelé les Forces armées à jouer pleinement leur rôle dans la protection du pays, de gardien de la paix ainsi que celui de protecteur du peuple et de ses biens. En tout cas, force a été de constater que la fête nationale a été une fête militaire et populaire. Un engouement particulier s'est de nouveau emparé du pays cette année pour la célébration du cinquante-neuvième anniversaire du retour de l'indépendance du pays. Les rues de la Capitale notamment ont été bondées de monde durant ces deux derniers jours. Les quarante-cinq minutes, sans temps mort, de feu d'artifice, dans la soirée du 25 juin, ont une nouvelle fois marqué les esprits. Les podiums ont connu un succès retentissant.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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