Un argument balayé d'un revers de main par l'entraîneur des Barea à l'époque, Franck Rajaonarisamba. « Cette rencontre à Mahajanga ne peut être considérée comme référence tant pour nous que pour les Congolais. C'était une rencontre qui n'a plus son importance pour les Barea », explique le technicien. Il a par la suite fait une révélation que son équipe n'a effectué la moindre préparation digne d'une rencontre internationale. « Nous n'avons fait que deux jours de regroupement et la fédération nationale a décidé de n'appeler que trois expatriés dont Johan Paul qui prenait à cette rencontre sa retraite internationale. Ainsi, le groupe a pris cette confrontation à la légère », souligne-t-il. Pour lui, le match de référence, si on veut le considérer ainsi, c'est le match aller. « Avec cinq expatriés, les Barea ont pu tenir tête aux Congolais et il a fallu de peu pour que la rencontre ne se termine sur un score de parité de deux buts. Dafé a eu la balle d'égalisation à la dernière minute mais a raté la cage », se souvient Franck Rajaonarisamba.
D'après ce dernier, il faut effacer dans l'esprit des malagasy cette double confrontation perdue devant les Congolais. L'ancien entraîneur des Barea avance sans ambages qu'il n'y a aucune raison de craindre la RD Congo au match de ce dimanche.
« Pour cette CAN 2019, Madagascar a fait une bonne préparation et possède des éléments capables de bousculer leurs adversaires. Ils s'affirment et trouvent leur automatisme au fur et à mesure que la compétition avance. En se référant aux trois matchs de groupe, je constate que les Barea ont un fond de jeu plaisant et ils ont la mentalité qui, malheureusement, nous a fait défaut auparavant », précise le coach actuel de Fosa.
Selon Franck Rajaonarisamba, les points forts des Congolais résident sur leur vélocité et leur physique. Cependant, ils sont techniquement et tactiquement au-dessous des Barea, analyse le technicien malagasy. Sans hésiter, il estime que les Congolais sont loin d'être un obstacle pour les Barea de passer au 3e tour de la CAN 2019. Croisons les doigts.
Rata