Publié dans Politique

Ambiance dans les Tribunes du Stade d’Alexandrie - Les supporters des Barea, le 12e joueur sur terrain !

Publié le lundi, 08 juillet 2019

Une tribune bien garnie, une ambiance de folie, les supporters malagasy ont mis une sacrée ambiance au stade d'Alexandrie à l’occasion du match de huitième de Madagascar face à la République démocratique du Congo, contribuant à inspirer les joueurs.
Sur le terrain, Madagascar n’a pas déçu pour son huitième durant cette CAN 2019. En tribune, les supporters des Barea venus en nombre ont véritablement répondu présent et mis une sacrée ambiance tout au long de la rencontre au Stade d'Alexandrie. Véritable 12e homme, le public malagasy a donné de la voix dans ce match Madagascar-RDC. L’avant match a été marqué, comme à chaque match des Barea durant cette CAN 2019, par l’hymne national « Ry Tanindrazanay Malala » entonné par les 471 supporters débarqués dans la matinée en Egypte.  Dès le coup d’envoi, le public malagasy, installé en face de la tribune officielle, a vibré avec une ferveur folle. Accompagnés par des musiciens de la fanfare militaire, les supporters ont scandé des chants et fait résonner les vuvuzelas. Dans une ambiance bon enfant, les aficionados hurlaient de concert pour manifester leur identité malagasy, comme ils le font à chaque match à Madagascar, mais cette fois avec une fièvre inédite et en dehors du territoire national.... Ce vacarme aussi ponctuel que  Frappa dingue se répéta à plusieurs reprises.  Le public a chaviré au moment du premier but d’Amada (9è) et du second du capitaine malagasy Faneva Andriantsima (77è). Les égalisations de la RDC (21è, 90è) n’ont pas longtemps douché cet enthousiasme. Un enthousiasme qui a atteint les supporters Egyptiens présents dans le Stade qui se sont mis donner de la voix pour soutenir les Barea.

Les arrêts du gardien Melvin Adrien ou les têtes de Pascal Razakanantenaina sur des occasions congolaises ont permis à foule de pousser de grands « oufs » de soulagement.  C’est avec un "Madagasikara Tanindrazanay" entonné en chœur par les supporters malagasy que débuta la séance des tirs au but. Un choix qui est loin d’être fortuit car ce chant du MDRM dans son refrain incite les jeunes à se lever et  à se montrer des vrais hommes pour défendre la patrie. Sans aucun doute, ce refrain entonné par les supporteurs malagasy, y compris ceux de la tribune des officiels, a eu un effet positif auprès des Barea. Chaque joueur désigné s’avance lentement sur le point de penalty pour accomplir la mission, ô combien importante. Quatre tirs suffisaient aux Barea pour supplanter les Congolais qui rataient leur première et troisième tentative. Explosion de joie dans le stade d’Alexandrie et dans les rues jouxtant. Le drapeau national agité, les chants et les danses  effectués, les concerts de vuvuzelas se font entendre dans tout le quartier, les Malagasy sont en fête. Une ambiance festive et bon enfant. L'envie d'être ensemble, dans la rue et de partager un moment unique dans la vie du pays.  La fête s’est poursuivie à l’Hilton d’Alexandrie, tard dans la nuit de dimanche à lundi, où les supporters ont pu communier avec les joueurs, lesquels ont insisté sur l’impact positif que cette ferveur a eu sur la formation. « Les efforts consentis par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina et par les centaines de Malagasy qui sont présents ici,  sont louables. Je n’ai pas les mots. Nous leur en sommes profondément reconnaissants », a affirmé le numéro 13 des Barea, Anicet Andrianantenaina, élu homme du match. « C’est incroyable qu’à Alexandrie, cela se passe comme ça. Mais le combat continue encore. Rendez-vous jeudi. Alefa Barea », affirme pour sa part le Capitaine Faneva Andriatsima.  Escorté par la police Les supporters des Barea étaient en ébullition dès la matinée de leur arrivée au Caire, la capitale égyptienne, grâce à l’avion affrété par le Président de la République Andry Rajoelina. Escortée par la police locale, la dizaine de cars transportant les Malagasy s’est fait remarquer tout au long des 200 kilomètres d’autoroute menant du Caire à Alexandrie où se déroule le match de l’équipe nationale malagasy. Trois heures de route avalées facilement avec l’ambiance que seuls les Malagasy savent le faire. C'est à l'entrée d'Alexandrie que les Malagasys ont pris la température, élevée d’ailleurs et déjeuner en début d’après-midi. L’endroit était effectivement idéal et situé à quelques minutes à vol d'oiseau de l’hôtel où logeaient les Barea durant leur séjour égyptien. Beaucoup ont réalisé un effort vestimentaire pour l’occasion, en sortant les maillots, tee-shirt et polos aux couleurs blanc rouge et vert. « Un premier huitième de finale d’une CAN, déjà historique, cela ne se loupe pas. », opine un fidèle au poste des Barea. Propos corroborés directement par un autre supporter.  « J’ai pris ce billet pour les huitièmes en ponctionnant sur nos économies. Mais si une organisation est  faite pour les quarts, je  reviendrai ! ». Une heure plus tard, les supporters sortent de leurs lieux de restauration et grimpaient dans le car, en direction du Stade d’Alexandrie. L’ambiance était montée d’un cran avant même l’entrée dans le Stade….Et à la sortie, trois heures après, c’est la folie….
Recueillis par Lalaina Andriamampionona

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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