« A l'instar des Barea, il va
falloir jouer en équipe. Et ce n'est sûrement pas à partir des gradins, en s’adressant aux médias, qu’une compétition se joue. C’est sur le terrain, la balle aux pieds et la sueur au front, en compagnie des autres joueurs de son équipe. Madagascar n’a pas besoin de 25 millions de sélectionneurs et de commentateurs. Madagascar veut 25 millions de joueurs soudés derrière le Chef de l’Etat », affirme le numéro 1 de la diplomatie malagasy. Il affirme que « si aujourd’hui le Président de la République doit traiter le sujet, c’est bien que nous sommes encore en situation d’échec et que nous devons donc tous faire preuve d’humilité ». Ce serait pour cette raison notamment que le ministre annonce la mise en place par le Gouvernement d’un comité qui réunira tous ceux qui, « de près ou de loin, auront la compétence à s’exprimer sur le sujet ». Ce comité auditionnera toutes les parties concernées, de l’environnement à la pêche, de la défense à la recherche pétrolière. Selon le ministre, le débat doit être le plus large possible comme étant un sujet de souveraineté nationale. Il prévient toutefois que « la décision est et restera politique ». Le ministre des Affaires étrangères estime par ailleurs qu’il faut saluer la volonté et le courage des Chefs d’Etat de se tourner vers l’avenir et se retrouver avant les fêtes du 60ème anniversaire de notre indépendance pour proposer une solution. « Il est temps de se mettre au travail », dit-il, avant de conclure en conviant, officiellement, la partie française à venir participer à la première réunion de la commission mixte en charge du dossier des îles de Madagascar, qui aura lieu à Antananarivo, à la date qui conviendra aux Français « mais qui ne devra pas trop attendre ».
La Rédaction