Chose faite en 2015 avec en prime la promesse verbale du Dg des domaines que le dossier aboutirait. D’autant plus que le certificat juridique mentionnait en 2016 que le terrain appartient effectivement à l’Etat. La confiance est ainsi de mise, tout le monde vaquait à son train-train quotidien et le centre tournait à merveille. Et ce bien que la demande n’ait pas encore obtenue une réponse écrite et officielle venant des autorités. Deuxième coup de tonnerre quand ce 14 juin 2017 à 7 heures du matin, une vingtaine de policiers débarquaient sur les lieux avec un huissier de justice. Cette lourde délégation avait entre les mains un avis d’expulsion des occupants de ce terrain soi-disant appartenant à l’Etat. Une décision à exécuter sur le champ. Stupeur pour les promoteurs et les enfants du centre qui ne savaient plus à cet instant précis à quel Saint se vouer. Dès le lendemain, le terrain du RCTS fut clôturé par les « propriétaires » et des policiers y montaient la garde 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Les pensionnaires et les membres du club n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer face à cette armada qui, certainement, possède des gros moyens financiers, évidemment, pour déployer une telle force. La suite des investigations qu’ils avaient faites leur a donné complètement raison. L’acquéreur du terrain n’est autre qu’un proche du pouvoir HVM et un Nabab du coin. A l’approche de la fin du mandat de l’ex-Président Hery Rajaonarimampianina, l’acquisition douteuse des terrains domaniaux par ce nabab commençait à faire la Une des journaux. Jardin d’Antaninarenina et ses alentours, talus d’Isoraka, Ceg Analamahitsy, parking devant EPP Behoririka et bien d’autres. Personne n’est en mesure d’infirmer ou de confirmer que cet opérateur n’est pas victime des beaux parleurs et des faussaires qui leur a certifié que l’achat de ces terrains est en règle vis-à-vis de l’administration malagasy. Depuis l’avènement du régime Rajoelina, l’actuel ministre de l’Aménagement du territoire, Hajo Andrianainarivelo, a fait son cheval de bataille la lumière sur ces terrains cédés illicitement à cet opérateur économique. Et d’après le ministre, celui-ci aurait accepté de rendre à l’Etat et à la Commune urbaine d’Antananarivo leurs biens. Quid alors du terrain du RCTS à Soavimasoandro ?...
La Rédaction