Publié dans Politique

Ambohimangakely - Un Sprinter volé à deux doigts d’un démontage…

Publié le lundi, 12 août 2019

Le 3 août dernier, la brigade de gendarmerie à Soamanandrariny a été informée de la disparition d’un minibus Mercedes Sprinter de son garage à Ikianja, à Ambohimangakely. Selon la Gendarmerie, ceux qui l’ont volé y sont parvenus en feintant le gardien. Ils lui ont affirmé qu’ils allaient devoir transporter une personne souffrante avec le véhicule. Depuis, on a perdu toute trace du minibus. C’était aussi le signal de départ à l’investigation des gendarmes pour le rechercher. Le 9 août dernier, la Gendarmerie a été officiellement renseignée sur le fait que les traces du Sprinter ont été trouvées du côté d’Ambohidratrimo. Lors d’un déplacement de ses éléments sur place, le Sprinter a été effectivement retrouvé dans l’enceinte du domicile d’un particulier où plusieurs autres suspects ont été arrêtés à leur tour. Il était avéré qu’un résident d’Ankazobe avait orchestré le vol. Au total, 7 personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire dont des femmes. Si certains ont pris part directement dans le vol, d’autres ont cherché à acheter la carrosserie du Sprinter, enfin d’autres encore pour avoir caché la Mercedes en vue d’un démontage. Les 7 concernés ont été déférés au Parquet hier tandis que le Sprinter a été remis entre les mains de son propriétaire.
Franck Roland

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Présidence - Vers un grand ménage
  • Actus-brèves
  • Fin des délestages dans un an - Rajoelina met son mandat en jeu
  • Exécutif - Nomination des trois premiers membres du Gouvernement
  • Résolution des délestages à Tanà - Quatre parcs solaires bientôt opérationnels
  • Mamy Ravatomanga  - « Il n’y a pas de milice à la MSA » 
  • Palais de Mahazoarivo - Ruphin Zafisambo nouveau Premier ministre
  • Manifestations - Les partisans du régime se font entendre
  • Crise malgache - Le secteur privé plaide pour la stabilité et la relance

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

A bout portant

AutoDiff