Publié dans Politique

Trafic de drogue - Une pirogue interceptée à Morondava

Publié le jeudi, 05 septembre 2019

Tôt hier matin, les limiers du commissariat de police de Morondava, ont interpellé un homme surpris d’avoir tenté de transiter de la drogue à Tanambao, Morondava.  Les Forces de l’ordre ont été informées sur le fait que le passeur supposé a utilisé une embarcation pour acheminer la marchandise. Sur une rive de l’embouchure d’un fleuve de la région, la Police a déjà attendu de pied ferme le suspect.

 

Sitôt le concerné eut mis ses pieds à terre, la Police a procédé à une fouille de la cargaison, et elle découvre sans mal sa véritable  nature : de la drogue, sans plus. D’après une indication de la Police, le présumé trafiquant a caché 50 sachets en plastique bourrés de ces substances  narcotiques dans deux autres plus grands.

Après les vérifications, les agents des Forces de sécurité l’ont ensuite embarqué vers leur poste pour le soumettre à un interrogatoire. D’après une source d’information locale, les passeurs semblent maintenant préférer la voie maritime ou fluviale pour faire transiter la drogue. La multiplication des contrôles accompagnée d’une vague d’arrestations de suspects,  notamment ceux qui se sont hasardés à utiliser la route, explique ce nouveau choix dans le mode de transport chez les trafiquants dans  cette région du Sud-ouest du pays.

Généralement, la drogue venant de l’ensemble du Sud, est prévue à être revendue dans la Capitale. Tous les moyens sont bons pour les passeurs pour parvenir à leur funeste objectif. Après le camion ou le taxi-brousse, ils s’aperçoivent que ces modes de transport  seraient trop voyants, sinon bien connus des Forces de l’ordre. A un certain temps, ils ont cherché d’autres moyens tels que le vélo ou les carrioles. Mais à leur tour, les autorités ne sont pas non plus dupes sur cette situation, et les trafiquants ont commencé à être de plus en plus méfiants. L’un de leurs derniers recours, c’est donc  par voie d’eau. Mais la récente interpellation de Morondava a prouvé que le stratagème des contrebandiers n’échappe pas aux Forces. Sans doute, il reste l’avion. Mais le coût exorbitant du voyage sur les vols intérieurs  semble pour le moment les décourager…

F.R.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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