Sitôt le concerné eut mis ses pieds à terre, la Police a procédé à une fouille de la cargaison, et elle découvre sans mal sa véritable nature : de la drogue, sans plus. D’après une indication de la Police, le présumé trafiquant a caché 50 sachets en plastique bourrés de ces substances narcotiques dans deux autres plus grands.
Après les vérifications, les agents des Forces de sécurité l’ont ensuite embarqué vers leur poste pour le soumettre à un interrogatoire. D’après une source d’information locale, les passeurs semblent maintenant préférer la voie maritime ou fluviale pour faire transiter la drogue. La multiplication des contrôles accompagnée d’une vague d’arrestations de suspects, notamment ceux qui se sont hasardés à utiliser la route, explique ce nouveau choix dans le mode de transport chez les trafiquants dans cette région du Sud-ouest du pays.
Généralement, la drogue venant de l’ensemble du Sud, est prévue à être revendue dans la Capitale. Tous les moyens sont bons pour les passeurs pour parvenir à leur funeste objectif. Après le camion ou le taxi-brousse, ils s’aperçoivent que ces modes de transport seraient trop voyants, sinon bien connus des Forces de l’ordre. A un certain temps, ils ont cherché d’autres moyens tels que le vélo ou les carrioles. Mais à leur tour, les autorités ne sont pas non plus dupes sur cette situation, et les trafiquants ont commencé à être de plus en plus méfiants. L’un de leurs derniers recours, c’est donc par voie d’eau. Mais la récente interpellation de Morondava a prouvé que le stratagème des contrebandiers n’échappe pas aux Forces. Sans doute, il reste l’avion. Mais le coût exorbitant du voyage sur les vols intérieurs semble pour le moment les décourager…
F.R.