Publié dans Politique

Communales à Tana - « Iarivo Mandroso » vote pour Naina Andriantsitohaina

Publié le dimanche, 17 novembre 2019

L’association « Iarivo Mandroso », fondée par Guy Razanamasy il y a 30 ans, appelle à voter pour le candidat à la Mairie de la Capitale Naina Andriantsitohaina. L’annonce a été faite vendredi dernier à l’hôtel Ibis Ankorondrano par le fils de l’ancien édile d’Antananarivo, Ndriana Razanamasy. Une décision prise à la suite de la consultation avec la famille et les membres de l’association. Les membres de l’association affirment que le candidat numéro 4 présente la même vision que l’ancien maire Guy Razanamasy. Le candidat de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina est par ailleurs un opérateur économique tout comme le fut le fondateur de l’association Iarivo Mandroso. L’association était restée en sourdine ces dernières années. Fondée en 1989 par Guy Willy Razanamasy, elle était depuis présidée par Mamy Rajaobelina, lequel a remis la présidence de l’association à Ndriana Razanamasy. L’entité a pour vision « Iarivo, vohitsara manainga fanahy », autrement dit Iarivo, une ville organisée, active, en bonne forme, et où il fait bon vivre. L’association estime que Naina Andriantsitohaina incarne l’héritage laissé par Guy Willy Razanamasy.

Naina Andriantsitohaina justement qui a continué ses descentes en fin de week-end. Samedi, il est notamment descendu dans le cinquième Arrondissement, accompagné comme à ses habitudes des candidats conseillers municipaux de la liste IRK, du député Naivo Raholdina et de la conseillère municipale Véronique Rajerison. A la tribune, l’aspirant-édile de critiquer le bilan catastrophique du couple Ravalomanana en particulier et du Tiako i Madagasikara en général à la tête de la Commune, pointant du doigt notamment les ordures et le manque d’infrastructures. « La population a été délaissée ces dernières années », déplore le candidat de l’IRK. « Certains disent qu’ils ont un programme pour Antananarivo alors qu’ils n’ont rien fait pendant ces cinq dernières années. Qu’est-ce qu’ils peuvent encore promettre pour les prochaines années ? Il nous faut du changement », prévient-il alors. Rajoutant une couche, le candidat estime qu’ « à défaut de projets pour Antananarivo », certains de nos adversaires passent leur temps à nous (Naina Andriantsitohaina et son équipe, ndlr) dénigrer sur les réseaux sociaux ». Et lui de préciser que « Si nous voulons vraiment avancer, c’est sur des programmes que nous devons nous concentrer ». A bon entendeur.
La Rédaction

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff