Publié dans Politique

Ambiance post-festive - La vie tourne au ralenti !

Publié le jeudi, 02 janvier 2020

Le premier jeudi de l’année 2020 dans un calme plat. La ville d’Antananarivo paraissait presque morte si l’on tient compte de l’ambiance post- festive d’hier. Contrairement au début de cette semaine, le centre- ville était peu fréquenté, notamment depuis Andohan’Analakely jusqu’à Behoririka en passant par Tsaralalàna et Soarano. Bon nombre de magasins, que ce soit ceux des « Karana », chinois et malagasy, ont fermé leurs portes. « Nous avons travaillé le 31 décembre et la demi-journée du 1er janvier, c’est pourquoi notre patron nous a accordé 2 jours de repos les 2 et 3 janvier. Nous reprendrons le travail à partir du lundi 6 janvier », nous confie Herilala, magasinier auprès d’un grossiste à Tsaralalàna. C’est également le cas pour certains restaurants, entreprises privées et sociétés de service, qui ont choisi la dernière semaine du mois de décembre 2019 jusqu’au week-end prochain pour le congé annuel, soit 10 à 15 jours de repos pour les employés. Toutefois, les grandes surfaces restaient ouvertes.
Marchés moroses
Alors que jeudi étant le jour du marché à Mahamasina, l’on a constaté un climat morose non seulement du côté des commerçants mais aussi des clients. La plupart des places étaient inoccupées, ce qui a surpris plus d’un. « Je suis venue ici pour acheter un sac vrai cuir, mais je n’ai pas vu le marchand habituel. J’ai dû faire le tour du marché, mais en vain. Finalement, je suis rentrée les mains vides et devrais me contenter de porter ce que j’ai jusqu’à l’achat d’un autre », se désole Verohanta R., cadre auprès d’une entreprise de offshore. Les marchands qui y étaient présents se sont également plaints de la faible affluence. « Nous avons baissé jusqu’à 200% le prix de nos articles aujourd’hui, mais les clients sont absents. Ils n’ont surement plus d’argent pour s’acheter des vêtements et accessoires, avec les énormes dépenses durant les fêtes de fin d’année », suppose Faniry, marchand de friperie. Même situation pour les marchands des rues, dont l’effectif a largement baissé hier. Ceux qui occupaient leurs places habituelles ont baissé le prix des articles, quoique les clients aient été rares.
Circulation fluide
Dix minutes pour rejoindre Antanimena depuis Anosy. Les automobilistes et transporteurs en commun mais aussi les passagers se sont réjouis de la fluidité de la circulation, dans la journée d’hier. « Il n’y a presque pas d’embouteillages, même dans les points noirs et durant les heures de pointe. Je pense que ce sont les marchands des rues qui sont à l’origine du trafic puisque dès qu’ils sont absents, les routes sont plus dégagées et accessibles. Je souhaite tellement que ce désengorgement de la circulation se poursuit au quotidien, et non seulement après les fêtes », s’exprime Rindra R., employé d’une maison d’assurance. Comme lui, les usagers de la route ont été soulagés de cette facilité de la mobilité urbaine. Ceci d’autant plus que les « taxis-be » ont en majorité été opérationnels, en assurant le trajet complet…
Patricia Ramavonirina






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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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