Publié dans Politique

Les rues de la Capitale - Tout est à refaire

Publié le jeudi, 27 février 2020

Une fâcheuse habitude. Les pluies diluviennes ont, comme à l’accoutumée, mis à mal les infrastructures routières de la Capitale malagasy. A Antananarivo, la Capitale malagasy, plusieurs rues se sont dégradées. Des routes qui ont, pourtant, à de maintes reprises, fait l’objet de réhabilitation, mais qui sont aujourd’hui déjà complètement à refaire. Dans plusieurs endroits, les automobilistes sont de nouveau obligés de rouler en fonction de larges trous qui recouvrent la chaussée. C’est le cas notamment aux 67ha où les routes sont devenues de véritables cauchemars pour les usagers. Chaussée complètement décapée, trous remplis d’eau stagnante et boue, sont visibles sur les chemins de ce quartier.

Sur la montée d’Ankadilàlana vers Tsimbazaza, les nids de poule, déchets plastiques, branches d’arbres et flaques d’eau jonchent la rue. Une situation causée notamment par le manque de rigoles mais également de la présence de buses de la JIRAMA enfouies sous la chaussée et qui finissent par rompre sous le poids des véhicules qui y circulent. 

Embouteillages et le maître mot des motos, des automobiles, des taxis-be et des taxis devant circuler sur ces axes. Pour ceux qui sont obligés de passer par ces axes, il faut avoir les reins et les amortisseurs solides.

A Antaninarenina, un petit  trou est devenu au fil du temps un véritable cratère. L’eau y pénètre et y stagne. Les automobilistes doivent monter sur les trottoirs réservés aux piétons. Des cas similaires de chaussées complètement ou partiellement dégradées, sont recensés sur la route des Hydrocarbures à Ankorondrano ou à Ivandry, sur l’axe d’Ambodivona, à Ambondrona, sur les deux côtés du tunnel d’Ambohidahy à Androndrakely, pour ne citer que quelques exemples.

Antananarivo n’a pas bénéficié d’infrastructures adéquates depuis des décennies, et cela se voit à chaque pluie qui s’abat sur la Capitale. D’ordinaire, la réfection des routes attend la saison sèche. La nécessité de réhabiliter les voiries urbaines d’Antananarivo est devenue urgente. Le mauvais état des routes rend les activités des Tananariviens difficile. Les embouteillages et les ralentissements causés par l’état des routes empêchent le fonctionnement optimal de l’économie.

Face à cette situation, la Commune urbaine d’Antananarivo se veut rassurante. La direction chargée du transport et de la circulation au sein de la Mairie de la Capitale en collaboration avec le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics planchent déjà sur les solutions durables aux problèmes récurrents de dégradation des routes dans la Capitale. 

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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