Publié dans Politique

Demande d’annulation des élections - Que les élus du TIM démissionnent !

Publié le mercredi, 04 mars 2020

Une aberration. Tel pourrait – on qualifier la dernière déclaration des membres de l’opposition rassemblés au sein du RMDM (« Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) avant – hier. Ce rassemblement d’opposants issus du parti « Tiako i Madagasikara » (TIM) et du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM) a, en effet, demandé l’annulation de toutes les élections depuis l’année 2018. Ces politiciens malheureux des dernières élections – dont Marc Ravalomanana et son poulain, Tahiry Ny Riana Andriamasinoro – ont profité de la déclaration de la CENI sur les irrégularités dans la liste électorale pour exiger que la présidentielle, les législatives, les communales et municipales soient à refaire. Ils sont jusqu’à remettre en question les résultats des scrutins lors de ces différents rendez – vous électoraux.

Pourtant, la Commission électorale nationale indépendante a assuré que malgré les numéros identiques des cartes d’identité nationale, cela n’a aucun impact sur le choix des électeurs et encore moins sur les résultats des scrutins.

La requête de l’opposition est d’autant plus absurde lorsqu’on sait que, en dehors de la présidentielle, le HVM n’avait aucun candidat lors des élections législatives et des municipales. Le TIM, quant à lui, compte quelques élus parmi les candidats qu’il a aligné lors des législatives et des communales. N’ayant pas digéré leur défaite successive lors des dernières épreuves des urnes, Marc Ravalomanana et ses compagnons de lutte ne cessent de chercher les moyens de nuire au régime. Au lieu de dénigrer un système dont ils ont eux – mêmes intégré et par lequel ils ont été votés, les élus du TIM devraient commencer par démissionner de leurs postes de députés, maires et conseillers municipaux. C’est la seule façon pour l’ancien Président et sa troupe d’être crédibles, sinon, leur manœuvre n’est que de la pure mauvaise foi politique. Bref, une réaction de mauvais perdants ! 

L.R.

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff