Publié dans Politique

Evasion de Raoul Arizaka Rabekoto - Le gendre de l’ex – DG devant la barre

Publié le mardi, 17 mars 2020

Toujours sous le coup d’un avis de recherche depuis le 26 février dernier, l’ancien directeur de la CNAPS et actuel président de la Fédération malagasy du football (FMF), Raoul Arizaka Rabekoto est toujours introuvable. Néanmoins, la procédure engagée à la suite de son « évasion » se poursuit. Aux dernières nouvelles, 4 suspects ont été interpellés par les Forces de l’ordre. Ils auraient aidé l’ex – DG de la CNAPS à quitter le territoire malagasy vers Mayotte où il a, par la suite, pris un vol vers le pays de sa destination finale. Une destination qui reste hypothétique pour l’instant.
Les quatre individus précités ont été appelés à la barre au cours d’un procès hier au Tribunal d’Anosy. Il s’agit, d’un chauffeur, du conducteur et du propriétaire du bateau qui l’a transporté ainsi que du gendre du président de la FMF. Ce dernier s’est marié avec la fille du principal suspect samedi dernier. La veille de cette cérémonie organisée en l’absence du père de la jeune fille, le futur époux a été gardé à vue à  la Brigade criminelle avant d’être libéré. Au cours de son interpellation, le jeune homme aurait été en possession d’un billet d’avion Mayotte – Tanà. Il aurait donc accompagné son beau – père sur cette île sœur avant de revenir au pays.
Demande d’arrêt des poursuites
Pour la défense du gendre, son avocat, en la personne du maître Willy Razafinjatovo, a plaidé pour son geste en tant que membre de la famille. Par conséquent, une demande d’arrêt des poursuites contre les suspects ou du moins contre le gendre en question a donc été évoquée durant le procès d’hier. Après cette comparution, les suspects ont pu regagner leur domicile respectif. Le verdict sur cette affaire est attendu le 24 mars prochain.
Parallèlement, les recherches contre l’ancien numéro un de la CNAPS continuent. Pour rappel, Arizaka Raoul Rabekoto est au cœur d’une affaire de malversations et détournement de plusieurs dizaines de milliards d’ariary au sein de la CNAPS. Des magouilles confortées par de nombreuses preuves découvertes à l’issue de l’enquête du Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) d’après des sources au courant du dossier. Saisi de l’affaire, cet organe anti – corruption a démarré l’enquête ayant abouti à la confirmation de l’existence desdites malversations durant le mandat de Raoul Arizaka Rabekoto à la tête de la CNAPS. L’ex – DG a ignoré la première convocation de l’équipe d’investigation le 20 février. Il a ainsi fait l’objet d’une 2ème convocation à laquelle il n’a évidemment pas répondu.
Concernant la disparition de l’homme fort de la FMF, un détail intrigant a interpellé les internautes hier. En effet, le concerné a changé la photo de profil sur son compte Facebook hier. Un mouvement qui suscite des interrogations car survient justement au jour du procès relatif à son évasion.
S.R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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