Publié dans Politique

Un Chinois mort du coronavirus au Stade de Mahamasina - Démenti du premier responsable du projet

Publié le mercredi, 18 mars 2020

C’est ce que l’on appelle communément une fake news. La pandémie de coronavirus est propice aux rumeurs les plus tenaces. Les Chinois en charge de la rénovation du Stade de Mahamasina en ont fait les frais. Le bruit a couru sur le réseau social facebook qu’un ouvrier chinois sur le chantier serait mort du coronavirus. Il serait décédé et son corps aurait été placé dans un conteneur.

 

Il n’en est rien, assure le Directeur de la Société China State Construction Overseas Development, Monsieur Lin, répondant à des journalistes venus sur place hier pour démêler le vrai et le faux dans cette affaire. Démentant la rumeur, le premier responsable du projet confirme que tous les employés sur le projet sont en bonne santé. Il indique que des médecins malagasy venus sur place quelques heures auparavant ont confirmé cette information.

« Le CSCOD est une société étatique chinoise. Nous assumons beaucoup de responsabilité. Pas seulement des travaux en conformité avec la qualité, cette société assure également des responsabilités sociales et  diplomatiques », évoque-t-il.  Une façon pour lui de souligner le sérieux de sa société. Ce responsable indique, par ailleurs, pour rassurer que les ouvriers Chinois dépêchés à Madagascar ont été triés sur un échantillon d’une cinquantaine ou d’une centaine de personnes par la direction générale de l’entreprise en Chine. Ils ont été sélectionnés notamment sur un critère spécifique : durant les 14 jours précédant leur départ pour Madagascar, ces employés n’ont jamais été dans la région centrale de la Chine où se situe le foyer de la pandémie de coronavirus.

En outre, le responsable chinois indique qu’avant de venir à Madagascar, les employés ont dû être placés en quarantaine pendant 14 jours. A l’embarquement, ils ont dû fournir un certificat confirmant leur bonne santé fourni par un hôpital agréé par l’Etat. Pour des raisons de sécurité, les agents en question ont été confinés dans un lieu d’isolement à Mahamasina pendant 14 nouveaux jours à Madagascar à leur arrivée le 1er Mars dernier. Durant le confinement, ces ouvriers ont quotidiennement reçu la visite de personnels de santé pour contrôler leur température. Sur un cahier est noté les températures de chaque employé, entre 8h et 16h. Les 17 ouvriers ont tous des températures oscillant entre 36.5 et 36.7. Ils respectent tous les mesures de contrôle tel que le placement à un mètre du personnel de santé venu pour les contrôles. Ils portaient tous des masques

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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