Publié dans Société

Maltraitance et escroquerie - Une mère de famille devant le Parquet

Publié le lundi, 20 avril 2020


Les faits remontent dimanche dernier à Mahamasina où les hommes du département de la Police des mœurs et des mineurs de Tsaralàlàna, y ont arrêté une mère de famille de 30 ans. Motif : escroquerie associée à une affaire de maltraitance dont la victime n’est autre que sa propre progéniture. En effet, la femme en question a profité, ou précisément  s’est servi de son enfant comme un vulgaire instrument lui permettant de gagner malhonnêtement de l’argent.
Et ses manèges  ne sont pas étrangers aux yeux des riverains à Mahamasina. Ils savent qu’elle  pousse le pauvre enfant à mendier de façon pathétique et certains l’ont dénoncée. En effet, elle n’hésite pas à le présenter comme un infirme pour faire croire aux autres qu’il est atteint de la poliomyélite. Il va sans dire des extravagances de cette femme, qui est allée jusqu’à faire porter l’appareillage et des chaussures orthopédiques, du moins un semblant,  au malheureux. Pire, elle n’hésite pas aussi à le faire pleurer en lui pinçant la peau pour le rendre encore plus pitoyable aux yeux des passants.
La Police a alors réagi et interpellé la mère en cause et sa progéniture. Conduite au commissariat, la mère de famille a reçu un avertissement comme quoi elle encourt le risque d’une arrestation définitive si jamais elle s’avise à continuer son escroquerie. D’autant plus que l’enfant est loin d’être infirme une fois qu’on lui a fait enlever son appareillage.
Or sitôt que la dame s’est retrouvée dans la rue, elle a aussitôt recommencé à emmener, comme à ses habitudes, l’enfant à Mahamasina. Ainsi, dimanche dernier, les Forces de l’ordre ont mis fin à son manège en l’arrêtant, cette fois pour de bon, d’abord pour la soumettre à un interrogatoire, enfin la déférer au Parquet.

Le cas de cette femme n’est qu’un exemple des formes d’exploitation des enfants à dessein malhonnête par des adultes. Dans la Capitale, il n’est pas rare de voir un père ou une mère de famille accompagnés d’une ribambelle de trois ou quatre jumeaux. Pour gagner la pitié des gens, leurs parents les font habiller pareillement. Prétextant la misère et leur incapacité à nourrir les petits, ces adultes à l’intention louche,  emmènent ces derniers à mendier à côté d’eux. Or, ces gosses ne sont pas des jumeaux ou jumelles du tout.
Mais il y a aussi ceux qui ont recours à d’autres moyens d’exploitation des mineurs, encore plus blâmables que les cas précédents. Cette catégorie d’adultes sans scrupule et insoucieux, poussent leurs progénitures à chanter, soit à un coin de rue, soit dans le transport en commun pour espérer provoquer la pitié des gens. Enfin, les individus les plus malsains exploitent la maladie ou l’infirmité, cette fois pour les cas authentiques, de leurs progénitures pour espérer attirer l’attention des gens et les pousser à donner des sous.
Franck R.

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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