Publié dans Société

Examens - officiels Les inscriptions prolongées

Publié le mercredi, 06 mai 2020


La pandémie de coronavirus a affecté l’année scolaire autant que les inscriptions aux examens officiels. Ainsi, la majorité des élèves n’ont pas encore terminé leurs inscriptions aux examens officiels, même si  la date de clôture est prévue en fin du mois d’avril dernier. Par conséquent, les deux ministères concernés, d’une part, le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel et de l’autre, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont décidé de repousser les dates limites d’inscription aux examens officiels 2020. Pour le Certificat d’études primaires  élémentaires (CEPE) et le Brevet  d’études  du premier  cycle (BEPC), la date est fixée le 15 mai 2020. Le 29 mai 2020, celle pour le Certificat d'aptitude professionnelle (CAP), du Brevet d'études professionnelles (BEP)  et le Certificat de fin d'apprentissage (CFA). Concernant le Baccalauréat, les inscriptions se poursuivent. D’après le ministre de tutelle, le Pr Elia Béatrice Assoumacou, une nouvelle date sera communiquée ultérieurement pour les épreuves.
Préparation des sujets
Toutefois, la préparation aux examens continue toujours comme l’élaboration des sujets au niveau régional, avance le directeur de l'éducation fondamentale,  Raoniherijaona
Andriamiakatsilavo. Les sujets du CEPE sont en cours de réajustement tandis que ceux du BEPC en phase d'élaboration dans toutes les 22 Directions régionales de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENETP). Et ce avec la participation des enseignants dans les écoles publiques et celles privées. Quant à l'enseignement technique, la conception des sujets a été déjà effectuée. En conséquence, chaque région procèdera, par la suite, au choix de ces sujets.
Pour rappel, les inscriptions  aux  examens  CEPE, BEPC, CAP, CFA sont gratuites. Pour l’examen du baccalauréat, les droits sont maintenus à 15 000 ariary pour les candidats d’école, 50 000 ariary pour candidats libres et 100 000 ariary pour ceux de nationalité étrangère.
Anatra R.

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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