Ce problème d'approvisionnement a causé une colère chez les consommateurs. « Non seulement, la JIRAMA double le coût mentionné dans la facture mais elle se permet aussi de provoquer une coupure intermittente du courant, occasionnant des dégâts matériels, sans avoir rien à payer. Samedi, je me souviens bien que je venais à peine d'entrer mes petits gâteaux dans le four lorsque le courant a lâché. Malheureusement, une fois l'électricité rétablie, la machine n'a plus fonctionné. Ce n'est ni la première ni la dernière fois que des dommages sont occasionnés par cette compagnie nationale d'électricité et d'eau. Pas plus tard que le jour de la fête des mères, notre poste téléviseur ne s'est plus rallumé après qu'une panne de courant s'est produite. Evidemment, nous n'avons personne à qui nous plaindre », martèle une femme au foyer. Le même enragement a été partagé pas des milliers de consommateurs.
Selon un responsable de la communication auprès de la JIRAMA, le blackout fait suite à l'explosion d'un transformateur électrique situé à Andekaleka. Cette explication a été appuyée par le président du Conseil d'administration (PCA) de la compagnie, Solo Andriamanampisoa sur sa page Facebook. « L'origine de cette coupure porte sur l'explosion par accident d'un transformateur de puissance du groupe numéro 1 de la centrale hydroélectrique d'Andekaleka », souligne-t-il dans sa publication. Afin de rétablir le courant, une équipe technique de la JIRAMA s'est déployée pour faire fonctionner la centrale électrique d'Ambohimanambola de réserve pour augmenter la puissance en énergie manquante, soit 2x16 MW, équivalente à 32 MW. « Cette même équipe s'est également assurée du transfert d'un transformateur de réserve sis à Ambohimanambola vers Andekaleka. Les travaux s'y rapportant sont prévus être achevés d'ici demain », poursuit-il sur ce réseau social.
K.R.