Publié dans Société

Chocs meurtriers à Manakambahiny - Deux piétons n’ont pas survécu

Publié le dimanche, 14 juin 2020

Alors que l’enquête bat encore son plein et que les plaies ne se sont pas encore cicatrisées à Ambohitrimanjaka, voilà que les coups de bélier d’une berline Peugeot 301 venaient de faire encore quatre victimes à Manakambahiny, vers 20h samedi. Deux d’entre elles, une femme de 22 ans et un homme de 27 ans n’ont pas survécu à leurs  horribles blessures. Ils ont rendu l’âme quelques moments à peine après leur arrivée à l’hôpital. Si ce dernier a souffert de multiples fractures, la première le fut par un hématome interne, car n’ayant pas présenté des traces de blessures. Les deux autres piétons sont également constitués d’un homme et d’une femme.

 

D’après un témoin, le véhicule aurait percuté les victimes à l’arrière. « On ne savait pas exactement ce qui aurait dû se passer.  Mais ce qui est sûr c’est que les victimes se trouvaient à l’intérieur d’une courbe lorsque la berline, qui a roulé à vive allure, les  a fauchées à cet endroit », confie un témoin.

Dans un premier temps qui a suivi le drame, l’automobiliste en cause se serait éclipsé de l’endroit sur le champ, de crainte d’essuyer une éventuelle colère des passants. En réalité, il s’est rendu de son propre chef à la Police. Au moment où nous écrivons ces lignes, il serait encore placé en garde à vue dans les locaux de la Police à Tsaralalàna, précisément dans celui de la brigade des accidents ou BAC. Hier, des proches des deux victimes qui ont perdu leurs vies dans ce drame s’étaient rendues à la morgue d’Ampefiloha pour constater de visu et vérifier leurs identités respectives. D’après une source, les deux malheureux seraient les membres d’une fratrie. Bientôt, ils devront être autopsiés à l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana, une nouvelle disposition ayant dispensé la morgue d’Ampefiloha de ce genre de formalité, depuis.

Pas plus tard que vendredi matin dernier, à l’aube, un autre véhicule fou, une Kia Sportage a également fait des siens du côté d’Ambohitrimanjaka. Le conducteur, pour une raison encore floue, a subitement perdu le contrôle et son 4x4 s’est brusquement dévié de sa trajectoire pour foncer sur un petit groupe de personnes, causant ainsi le décès d’une mère de famille et des blessures graves chez ses deux enfants.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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