Publié dans Société

Coronavirus - 6 mois d'état d'urgence internationale

Publié le mercredi, 29 juillet 2020

Ce jour marque le sixième mois depuis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la crise sanitaire liée à la Covid-19 est une urgence de santé publique de portée internationale. Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, premier responsable de l'OMS, c'est la sixième fois qu'une urgence sanitaire mondiale est déclarée en vertu du règlement sanitaire international. Malheureusement, c'est ce SARS-CoV-2 qui est sans doute le plus grave. Et cette pandémie continue à faire des ravages au cours des six dernières semaines. Le nombre total de cas a presque doublé.

 

Le 30 janvier dernier, lorsque ce plus haut niveau d'alarme en droit international a été déclaré, il y a eu moins de 100 cas en dehors de la Chine, et aucun décès. 6 mois après, bientôt 17 millions de cas positifs sont officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires. Parallèlement à cela, on recense plus de 9 millions de patients guéris ainsi que 660 000 morts.

En Chine où la Covid-19 est apparue officiellement en décembre 2019,  4 634 ont péri jusqu'à hier, sans compter les 84 060 personnes contaminées. Par ailleurs, l'Italie est le premier pays européen le plus infecté avec un total de 246 488 personnes testées positives et 35 123 décès. La vigilance y est toujours de mise, notamment après la découverte de plusieurs foyers épidémiques en fin juin.

A ce jour, les Etats-Unis d'Amérique constituent le pays le plus lourdement touché par la pandémie avec environ 4 400 millions de cas positifs et 151 374 décès. Une raison qui a amené les autorités dans le renforcement des mesures de restriction. En Amérique latine, le Brésil est le plus touché en occupant la deuxième place mondiale en termes de nombre d'infections. Ce pays enregistre plus de 2 millions de cas confirmés ainsi que 88 634 patients emportés par le virus et dont le bilan va encore s'alourdir dans les prochaines semaines. L'inquiétude sur l'émergence d'une deuxième vague d'épidémie guète également l'Espagne. Le dernier bilan fait état de 280 000 individus ayant contracté le virus et 28 436 décès.

Dans le continent africain, l'Afrique du Sud se place au premier rang en termes de nombre d'individus infectés avec 459 761 porteurs du virus et 7 257 patients ayant succombé. Particulièrement pour Madagascar, la situation se dégrade également. Depuis le 19 mars, annonce officielle des trois premières contaminations, 10 317 personnes sont déclarées positives après avoir passé des tests PCR et des analyses GèneXpert.

Par ailleurs, des décisions économiques et sociales ont été prises lors de cette crise sanitaire mondiale. Plusieurs pays ont fermé leurs frontières, à savoir ceux de l'Union européenne et de l'espace Schengen depuis le 17 mars. D'autres pays africains dont Madagascar ont fait de même depuis mi-mars dernier. « La lutte a déjà commencé avec la suspension des vols commerciaux, la production du "tambavy" Covid Organics à titre curatif et préventif. A cela s'ajoute l'ouverture des centres de traitement Covid-19  à Antananarivo et Toamasina. L'Etat a même importé des respirateurs, des équipements de protection individuelle (EPI) ainsi que des concentrateurs d'oxygène. La mise à disposition des ambulances pour s'assurer que les patients bénéficient rapidement du traitement constitue également les étapes franchies », résume  le  Professeur Ahmad Ahmad, numéro 1 du ministère de la Santé publique, concernant le premier semestre de cette année.

Actuellement, la population mondiale s'habitue à une vie hantée par la Covid-19. C'est ainsi que l'OMS, par le biais de sa porte-parole Margaret Harris, a alerté l'opinion mardi dernier que la saison ne semble pas avoir de répercussion sur la transmission du virus. Comme le prévoit le règlement sanitaire international, le chef de l'OMS convoquera à nouveau un comité d'urgence dans le courant de cette semaine pour réévaluer la pandémie et donner des conseils en conséquence.

Recueillis par K.R.

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Editorial

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    Et ce sujet revient de nulle part. Depuis, on n’en parle plus ! On le croyait enterré quelque part. Sujet tabou, interdit ou fâcheux ? Que de questionnements autour du sort réservé à ces joyaux baignant le Canal de Mozambique ! Cheval de bataille du candidat numéro treize durant la campagne présidentielle de 2018 qui a enthousiasmé l’audience, les îles Eparses furent quasi absentes en 2023. En tout cas, elles disparaissent de l’écran de radar des grands débats. Et même certaines formations politiques qui ont affiché leur engagement à la lutte pour la restitution de ces îles se taisent. La presse non plus n’a pas fait grand cas. Elle les a quelque peu oubliées. Sans parler de l’omission généralisée des candidats députés d’évoquer ce cas fâcheux.Par miracle, le sujet réapparait ! Le 7 octobre 2024, la France, par la voix de son ambassadeur Arnaud Guillois, plaide pour la poursuite des…

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