Publié dans Société

OMS - Le combat contre la pandémie va probablement être « très long »

Publié le dimanche, 02 août 2020

Après six mois de la déclaration d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) du coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) continue d’estimer que le risque posé reste très élevé.

« Cette pandémie est une crise sanitaire comme on n’en voit qu’une par siècle et ses effets seront ressentis pour les décennies à venir », a déclaré le directeur général de ladite organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Samedi dernier, à l’issue d’une réunion du comité d’urgence faisant objet de l’évaluation de la situation sanitaire à l’échelle internationale, les 18 membres et 12 conseillers se sont tous prononcés sur une longue durée de cette pandémie. « La lutte contre le coronavirus allait probablement être « très longue. De nombreuses questions scientifiques ont été résolues, mais nombreuses sont également celles qui attendent de l’être. La plupart des habitants de la planète peuvent être touchés, même ceux qui n’habitent pas dans des zones durement affectées », ont-il déclaré tout en soulignant l’importance d’une réponse qui doit être nationale, régionale et globale. A la date d’hier, la Covid-19 a infecté environ 17,8 millions de personnes dans le monde et a fait plus de 685 000 morts.


Environ 2 970  patients en traitement à Madagascar


Depuis le 19 mars dernier, le Centre de commandement Opérationnel Covid-19 (CCO), sis à Ivato comptabilise 11 528 cas confirmés au coronavirus. Avec les trois protocoles de traitement utilisés à Madagascar, 8 444 patients ont recouvré la santé. Malheureusement, 114 personnes testées positives et qui ont développé une détresse respiratoire ont succombé. Aux dernières nouvelles, 2 970 individus infectés sont en cours de traitement. Et les 8 décès, 637 patients guéris et 660 infectés ont été enregistrés au cours des dernières 48 heures. Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole dudit centre, la Région d’Analamanga connait encore une hausse du nombre de nouvelles contaminations avec 549 individus ayant contracté le virus. Pire encore, 6 parmi ces 8 patients décédés résident dans la Capitale. Malgré toutes ces mauvaises nouvelles, on a enregistré 542 cas de rémission.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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