Publié dans Société

Ampitatafika - Noyade accidentelle d’un passant

Publié le mardi, 18 août 2020

Triste fin pour cet homme prénommé Mamisoa (26 ans). Le drame est survenu hier en milieu de matinée à Ampitatafika. La victime s’était noyée en tombant accidentellement dans une rivière qui passe dans cette localité, située en banlieue sud de la ville. Bien que quelques témoins ont pu le voir disparaître sous les flots juste à un moment où ils l’attendaient le moins, personne n’a pu faire quelque chose pour le secourir tant les faits se sont déroulés trop vite. Le temps que les curieux s’affairaient afin de tenter d’organiser les secours, le malheureux a déjà disparu dans la flotte, sans la moindre chance de pouvoir se dégager à temps de ce piège mortel par ses propres moyens, en tentant de sortir de l’eau.

 

De guerre lasse, les gens ont dû alors appeler les pompiers afin de repêcher le corps. En agissant ainsi, certains ont jugé que la victime aurait pu être encore sauvée. Malheureusement, ce n’était plus le cas. Et il a même fallu beaucoup de temps pour que les sapeurs-pompiers aient pu finalement sortir le corps sans vie de la rivière, et ce, avec l’aide de quelques  volontaires.

Pour le moment, on ne sait pas encore grand-chose sur la victime. Hormis le fait qu’elle se prénomme ainsi, rien ne permet de connaître son identité, ni sa fonction. Mais il existe une certitude : l’homme est sain d’esprit, du moins selon une source au niveau des sapeurs-pompiers, et qu’il fut domicilié dans les environs. La thèse d’un accident semble être la plus plausible, du moins jusqu’à présent. Des témoins, en dépit d’une certaine prudence pour s’exprimer sur l’affaire, ont affirmé avoir pu voir l’homme en train de récupérer vainement un sachet en plastique qui a flotté sur la rivière, avant qu’il ne vacille, et finalement faire une chute dans l’eau. Sa dépouille a été immédiatement transportée au Bureau municipal d’hygiène (BMH), mais n’aurait pas été par la suite envoyée à la morgue d’Ampefiloha, l’affaire ayant été saisie par les autorités communales où le drame a eu lieu.

L’on espère que la noyade de ce piéton imprudent soit la première et la dernière du genre pour le courant de cette année. Puisqu’on annonce la fin de l’hiver, et que la grosse chaleur sera au rendez-vous dans moins d’un mois, l’on craint alors que les baignades dans les marais ou autres rivières qui ceinturent la ville vont se multiplier avec les risques d’accidents que cela va engendrer. Qui dit chaleur, dit crue des rivières en relation avec les pluies d’été. C’est à cette période de l’année que les noyades font le plus de victimes, comme l’attestent les cas, l’année dernière où les pompiers ont dû effectuer plusieurs sorties pour ce genre d’accident.

F.R.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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