Publié dans Société

Affaire voitures de luxe - Etat de droit, un mythe ou une réalité ?

Publié le lundi, 31 août 2020


Depuis que l’affaire a éclaté il y a deux mois de  cela, il y avait la plainte pour dépossession de ses biens de la part d’un particulier. Ce dernier est le propriétaire de deux voitures 4x4, sorties des récentes générations, de marque Range Rover dont l’une est immatriculée 34989 WWT. Pour le plaignant, cette affaire qu’il juge choquante, est loin de s’arrêter uniquement là. Actuellement, il déplore que celle-ci se poursuive au niveau d’un service de police chargé de l’enquête à Anosy. Une doléance que son avocat a fait écho lors d’une rencontre avec la presse, hier.
Selon notre interlocuteur, il n’a pas hésité à qualifier cette affaire de scandaleuse du fait  qu’elle était déjà jugée, mais que l’on cherche à utiliser sinon instrumentaliser encore à présent dans l’objectif de déposséder des tiers de leurs biens. Et le propriétaire des véhicules Range Rover sus-mentionnés, en tant que tel, figure dans la liste des victimes, malgré les preuves formelles et sérieuses justifiant ainsi son statut.
« De fait, mon client déplore que la personne qui se prétend être victime dans cette affaire, parvient à manipuler les règles procédurales en matière d’investigation, voire le système judiciaire. Mais quoi qu’en dise la partie adverse, dans cette situation, la règle est que nul ne peut se prévaloir plus de droit qu’il en dispose », déclare en substances l’avocat du plaignant.  Et de poursuivre : « Il est aussi de principe légal que nul ne peut être poursuivi en raison des mêmes faits ».
A cet effet, la partie de la défense du plaignant dans cette affaire estime donc que des abus sont manifestes. Raison pour laquelle les personnes victimes attirent l’attention des autorités en place afin qu’elles prennent les mesures nécessaires. Ces dernières doivent garantir le bon déroulement de la prise de décision, et surtout le respect des droits des tiers ainsi que l’application de la loi en vigueur.
Selon toujours cet avocat, force est de constater que la non prise de responsabilité dans une situation pareille risque de bafouer les valeurs républicaines et même les fondements de l’Etat de droit garanti par la Constitution. Enfin, à notre interlocuteur d’ajouter qu’il aurait reçu des menaces, du moins procédurales dans la défense de son client. « Je pense que ce n’est uniquement pas une question de violation de la loi, mais aussi de l’anéantissement du droit à la défense car même les interventions d’un Conseil sont contrecarrées par une menace de poursuite », conclut le même avocat.
Franck R.
 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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