Publié dans Société

Réouverture des karaokés et cabarets - Les mesures sanitaires mal respectées !

Publié le dimanche, 13 septembre 2020

Les gestes barrières bafoués. Tel est le principal constat lors de la réouverture des karaokés et cabarets à Antananarivo et périphéries, notamment le week-end dernier. Pourtant, la distanciation sociale de un mètre, le port de masque obligatoire et la présence des dispositifs de lavage des mains ou encore de gels désinfectants constituent les critères imposés pour la reprise des activités dans ces établissements. « Bon nombre de cabarets et karaokés ont omis les mesures barrières. Les clients se sont attroupés et ont dansé comme si de rien n’était sur la piste, comme dans les boîtes de nuit, malgré les consignes données », se désole Francis Razafiarison, directeur général de la Culture.

C’était lors de son intervention sur la chaîne nationale, samedi dernier. « Avec le non-respect des mesures sanitaires, nous collaborons étroitement avec les Forces de l’ordre pour assurer les descentes et contrôles inopinés dans ces établissements, non seulement à Antananarivo et périphéries mais dans tout Madagascar. Ceci pour éviter l’éventuelle hausse des cas de contamination du coronavirus dans ces endroits clos, à cause de l’inattention voire la négligence tant des responsables que des clients », a-t-il averti.

Questionné à ce sujet, le commissaire Alexandre Ranaivoson, responsable de la communication au sein de la Police nationale, prévient. « Les contrôles effectués durant le week-end dernier seront renforcés à partir de la semaine prochaine. Des éléments de Police par arrondissement en ville et périphéries seront mobilisés pour ce faire. Lors des premières descentes, les cabarets et karaokés ont été avertis des risques et sanctions encourus en cas de non-respect des mesures sanitaires. Cela pourrait leur coûter la fermeture des établissements, voire le retrait de leur licence », a-t-il souligné. Rappelons qu’après l’intervention du Président de la République autorisant la réouverture de ces établissements, sauf pour les Régions de SAVA et DIANA, le ministère de la Communication et de la Culture a sorti une note y afférente, le 7 septembre dernier. Ladite note rappelle le respect imposé des mesures sanitaires, l’heure de clôture fixée à 22h ou encore le nombre d’hôtes limité à 100 au maximum pour ces endroits clos.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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