Publié dans Société

Parking à Antananarivo - Des voitures sur cale accaparent les espaces

Publié le mardi, 06 octobre 2020


Malgré la récente action d’assainissement menée par la Commune urbaine d’Antananarivo, une action visant entre autres à débarrasser la ville de ses innombrables véhicules sur cale, cette entité doit encore redoubler d’efforts pour parvenir à un résultat probant. Car le fait est là : les parkings de la Capitale sont bloqués sinon accaparés par ces véhicules hors d’usage. Le cas de la Rue Jean Andriamady sise à Ampandrana, illustre cette situation. Sur 8 voitures garées sur le côté de la chaussée, 5 sont complètement hors de service. Il suffit d’y jeter un coup d’œil pour vérifier. Les passants ne manque pas de constater que sous leurs aspects séduisants, ce Suv Honda,  cette Renault fourgonnette ou encore ce minibus de marque coréenne, etc., ont une ou deux roues à plat. Et de la mauvaise herbe pousse depuis des lustres autour des pneus, preuve d’une longue période de stationnement des véhicules laissés à l’abandon à l’endroit.
Mais ce qui dérange le plus, c’est que les riverains, ne trouvant plus assez d’espaces réglementées et conventionnelles pour se garer, sont obligés de créer une deuxième file sur la droite, et ce, dans le sens menant vers l’amont, c’est-à-dire à Faravohitra ou à Antaninandro. Or, l’espace que ces automobilistes ont trouvé pour garer leurs voitures la nuit, se trouve déjà presque au milieu de la voie. Il n’est donc pas étonnant que des accidents s’y produisent, notamment le week-end. La voie  est devenue si étriquée à cause de trois files de voitures qui y sont stationnées. Des chauffards, qui sont déjà passablement alcoolisés, semblent ne s’attendre guère à de telle situation, et nombreux n’ont pas pu anticiper un accrochage avec une ou deux voitures en stationnement. L’on préfère se taire quant aux conséquences matérielles désastreuses induites à ces chocs particulièrement violents. Au cours de ces cinq dernières années, des propriétaires se sont vus sacrifier de leurs biens qui coûtent plusieurs millions en une seule nuit.
Le cas de la Rue Jean Andriamady n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Car la liste n’est pas exhaustive. Partout dans la ville des mille, on observe que de plus en plus de véhicules déclarés totalement hors de service occupent les parkings, sans qu’aucune action, disons plus efficace et pérenne, n’ait été menée pour résoudre une bonne fois pour toute cet épineux problème.
Franck R.
 

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff