Publié dans Société

Commune urbaine d’Antananarivo - La chasse aux taxis et taxis-motos clandestins

Publié le mardi, 06 octobre 2020

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a favorisé les taxis et taxis-motos clandestins dans la ville d’Antananarivo. Effectivement, ces derniers profitent de la suspension des transports en commun pour exercer illicitement dans les rues de la Capitale, sans licence ni autorisation. Afin d’encourager l’intégration dans le secteur formel, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) procède actuellement à une opération de poursuite de ces moyens de transport clandestin. Pour la journée d’hier, les forces composées de la Brigade mixte et de la Police municipale ont fouillé les deux-roues et taxis exerçant du côté d’Ankazomanga, Tsarasaotra, 67ha jusqu’à Ankadimbahoaka. Tous les conducteurs de taxi ou de deux-roues irréguliers ont été sanctionnés, et leurs véhicules ont tout de suite été mis en fourrière.
D’après le directeur des transports et de la mobilité urbaine (DMTU) au sein de la CUA, Vigor Bemanana, cette opération entre dans le cadre de l’assainissement de ce secteur d’activité. En effet, ces taxis clandestins n’alimentent pas la caisse de la CUA et tuent à petit feu les activités des transporteurs réguliers qui s’acquittent convenablement de leurs impôts et droits.
Afin de renforcer la lutte contre ces moyens de transport clandestin, la Commission stratégique secteur taxi (CSST) a été installée à la Municipalité d’Antananarivo. Ladite commission sera l’entité focale de la CUA par rapport aux concertations pour l’amélioration du secteur taxi.

Selon le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, la mise en place de la CSST et de la Brigade mobile fait partie de ses objectifs. « Actuellement, la Brigade mobile est active dans la lutte contre le non-respect de la loi, ainsi que pour l’amélioration de la circulation », soutient-il.

Anatra R.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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