Publié dans Société

Pédophilie et cybercriminalité - L’internaute en cause à Tsiafahy

Publié le lundi, 12 octobre 2020


L’affaire concernant l’incrimination de pédophilie et de cybercriminalité de l’internaute, connu sous le pseudonyme  de  Lee Stuvene Landot Craya's (26 ans), connaît un  rebondissement rapide. Après son arrestation vendredi dernier, puis son audition tout au  long du week-end dernier au département  de la cybercriminalité de la  Gendarmerie,  le concerné  a été déféré au Parquet, hier. Enfin, il s’est ensuivi sa mise en détention à titre provisoire à la maison de force de Tsiafahy, en début de soirée. Viol, abus et exploitation sexuelle d'un mineur, production et diffusion d’image à caractère pédopornographique et attentat à la pudeur. Tels sont les chefs d’accusation pesant contre l’accusé.
D’après la Gendarmerie, il n’existe aucun lien de parenté entre ce dernier et la victime, le mineur dont les images ont été partagées sur Facebook. Ce dernier est actuellement soumis à des soins médicaux, selon une recommandation du médecin.  
L’affaire a démarré jeudi dernier lorsque la Police et la Gendarmerie ont émis un mandat de recherche sur Lee Stuvene Landot Craya's.  En effet, les facebookers  ont été à la fois choqués et  scandalisés en découvrant  les images de ce jeune garçon d’à peine 11 ans, dans  des  poses prévues à des fins publicitaires susceptibles d’inciter à la pédérastie, sur le mur  facebook de l’internaute en   cause.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                
Le vendredi suivant, la nouvelle a continué de se répandre comme une traînée de poudre, poussant  ainsi  la Police et la Gendarmerie nationale à émettre un mandat de recherche pour retrouver  Lee Stuvene Landot Craya's.  Ce fut chose faite en début de soirée, le même vendredi. Le suspect fut arrêté à Iavoloha. Une étape a été donc franchie. La prochaine consistera à sa comparution où il aura  à répondre  de  ses actes devant le juge. Cependant, aucune date n’a été encore fixée.                                                                                                              
Comme nous l’avons déjà avancé dans l’une de nos précédentes publications, gageons que  l’accusé risque gros si l’on ne se réfère uniquement qu’ à l’article  2014-006, sur la loi régissant la cybercriminalité. Ce texte stipule  que toute image vidéo à caractère pornographique et mettant en scène des enfants sous toutes les formes, ou toute implication d’un enfant sur  des scènes  sexuelles directes,  fictives ou réelles, mais aussi toute exposition des parties génitales  d’un  garçon ou d’une fillette à des fins sexuelles, sont punies d’une peine de 2 à 5  ans d’emprisonnement, mais aussi d’une amende allant de 2 000 000 ariary à 10 000 000 ariary.     
Franck R.
 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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