L’affaire concernant l’incrimination de pédophilie et de cybercriminalité de l’internaute, connu sous le pseudonyme de Lee Stuvene Landot Craya's (26 ans), connaît un rebondissement rapide. Après son arrestation vendredi dernier, puis son audition tout au long du week-end dernier au département de la cybercriminalité de la Gendarmerie, le concerné a été déféré au Parquet, hier. Enfin, il s’est ensuivi sa mise en détention à titre provisoire à la maison de force de Tsiafahy, en début de soirée. Viol, abus et exploitation sexuelle d'un mineur, production et diffusion d’image à caractère pédopornographique et attentat à la pudeur. Tels sont les chefs d’accusation pesant contre l’accusé.
D’après la Gendarmerie, il n’existe aucun lien de parenté entre ce dernier et la victime, le mineur dont les images ont été partagées sur Facebook. Ce dernier est actuellement soumis à des soins médicaux, selon une recommandation du médecin.
L’affaire a démarré jeudi dernier lorsque la Police et la Gendarmerie ont émis un mandat de recherche sur Lee Stuvene Landot Craya's. En effet, les facebookers ont été à la fois choqués et scandalisés en découvrant les images de ce jeune garçon d’à peine 11 ans, dans des poses prévues à des fins publicitaires susceptibles d’inciter à la pédérastie, sur le mur facebook de l’internaute en cause.
Le vendredi suivant, la nouvelle a continué de se répandre comme une traînée de poudre, poussant ainsi la Police et la Gendarmerie nationale à émettre un mandat de recherche pour retrouver Lee Stuvene Landot Craya's. Ce fut chose faite en début de soirée, le même vendredi. Le suspect fut arrêté à Iavoloha. Une étape a été donc franchie. La prochaine consistera à sa comparution où il aura à répondre de ses actes devant le juge. Cependant, aucune date n’a été encore fixée.
Comme nous l’avons déjà avancé dans l’une de nos précédentes publications, gageons que l’accusé risque gros si l’on ne se réfère uniquement qu’ à l’article 2014-006, sur la loi régissant la cybercriminalité. Ce texte stipule que toute image vidéo à caractère pornographique et mettant en scène des enfants sous toutes les formes, ou toute implication d’un enfant sur des scènes sexuelles directes, fictives ou réelles, mais aussi toute exposition des parties génitales d’un garçon ou d’une fillette à des fins sexuelles, sont punies d’une peine de 2 à 5 ans d’emprisonnement, mais aussi d’une amende allant de 2 000 000 ariary à 10 000 000 ariary.
Franck R.