Publié dans Société

Passagers venant de France - La quarantaine à renforcer !

Publié le jeudi, 15 octobre 2020

Un regain de l’épidémie alertant. En effet, la France a enregistré mercredi dernier 22 591 contaminations par le nouveau coronavirus en 24 heures. Un couvre-feu de 21h à 6h va ainsi entrer en vigueur à partir demain et ce pour une durée de quatre semaines en Ile-de-France et dans les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne.

 

Avec la poursuite des vols de rapatriement en partance de la France vers Madagascar jusqu’ à la fin de ce mois d’octobre, les mesures sanitaires à l’endroit des passagers à leur arrivée doivent être impérativement renforcées. Depuis la réouverture progressive de la frontière aérienne, outre la présentation d’un test PCR négatif présent à l’embarquement, tous les passagers subissent aussi un autre test PCR à leur arrivée à l’aéroport et sont escortés par les Forces de l’ordre jusqu’à l’hôtel pour y passer une quarantaine. Et tous les passagers sans exception des vols atterrissant à l’aéroport international d’Ivato doivent signer également une lettre d’engagement. Selon le docteur Manuella Christophère Vololoniaina Nivoarisoa, premier responsable au niveau de la Direction de veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte (DVSSER), il s’agit d’un document qui renferme des règles strictes à respecter notamment le confinement à l’hôtel pendant 24 ou 48 heures tout en adoptant les gestes barrières sanitaires. A cela s’ajoute le maintien du contact avec les autorités sanitaires en cas de signes suspects du coronavirus dans le cas où le résultat du test PCR s’avère négatif. Cependant, l’Etat prend en charge les patients symptomatiques ou asymptomatiques et assure leur transfert auprès des établissements hospitaliers respectifs. « Personne ne peut échapper au confinement à l’hôtel, mais il est vrai que des exceptions s’imposent notamment à l’endroit des passagers venus assister à des funérailles ou encore des patients arrivés sans accompagnateurs. Ces individus sont autorisés à rejoindre leur domicile

mais à condition d’être surveillés par des éléments des Forces de l’ordre en temps réel jusqu’à ce que le résultat de l’analyse en laboratoire soit connu. Leur présence consiste à vérifier le respect des masques et de la distanciation sociale entre autres », explique-t-elle.

Toutefois, ces mesures prises par les autorités sanitaires demeurent inquiétantes voire insuffisantes. Même si l’entrée sur le territoire malagasy se fait sous ces conditions, d’autres mesures de sécurité sanitaire doivent être appliquées. « Même avec un test PCR négatif, ces passagers devraient être confinés à l’hôtel. A ma connaissance, la plupart des patients qui deviennent symptomatiques développent les premiers symptômes dans les 11 ou 12 jours et la grande majorité dans les 14 jours qui suivent leur contamination», s’angoisse un citoyen. Un autre observateur de la situation sanitaire à Madagascar a témoigné que ces soi-disant quelques personnes privilégiées ne respectent même pas les règles de confinement.   

K.R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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