Publié dans Société

Prévention contre une deuxième vague - Renforcement des tests et gestes barrières pour Madagascar

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

Tous les pays doivent renforcer les tests et les systèmes de surveillance, et recommander le port du masque a déclaré hier John Nkengasong, directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l'Union africaine face au rebond des nouvelles contaminations au coronavirus en Europe.  « Le moment est venu de se préparer à une deuxième vague tout en reconnaissant une situation contrastée en fonction des pays (…) Si nous faisons cela ensemble, nous préparons concrètement le continent à une deuxième vague, qui va indubitablement arriver », a-t-il souligné. Cette mise en garde des pays africains par l’Union africaine a été considérée par les autorités sanitaires malagasy en vue de préserver le pays d’une accélération des cas positifs.

« Nous allons renforcer le test PCR et assurer la prise en charge des nouveaux porteurs du virus. Les personnels de santé au niveau régional seront mobilisés et resteront préparés à les accueillir », a rassuré hier le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique à Ambohidahy. Effectivement, les dépistages afin d’identifier les individus infectés se poursuivent toujours au niveau des laboratoires d’analyses. Et ce sont toujours les personnes symptomatiques qui passent en première ligne. En ce qui concerne les équipements médicaux, le directeur de la communication Andry Raharison avance que même les pays développés rencontrent des difficultés en la matière. Cependant, les matériels nécessaires sont à la disposition du pays.

Le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis a insisté que la Grande île ne craint pas une deuxième vague. « La situation sanitaire est actuellement maîtrisée. Toutefois, des surveillances s’imposent toujours au niveau des localités enregistrant encore des individus infectés », rassure le numéro un du ministère de la Santé publique. Ainsi, il appelle les citoyens à appliquer les gestes barrières sanitaires.

 Pour John Nkengasong, le continent africain a très bien réussi à infléchir la courbe, et à l'heure actuelle, une certaine stagnation se constate. Et c’est le cas pour la Grande île où les nouvelles infections au coronavirus tournent autour d’une centaine de porteurs du virus par semaine sur environ 2 000 tests PCR. Selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), les 55 Etats membres de l'Union africaine y compris Madagascar ont, à ce stade enregistré, 1,7 million de cas positifs, soit 3,9 % des patients décédés au niveau mondial dus à la Covid-19.

Recueillis par K.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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