Publié dans Société

Respect des barrières sanitaires - Le contrôle routier des « taxis-be » renforcé

Publié le dimanche, 01 novembre 2020

Confiscation du permis de conduire ou de la carte grise, mise en fourrière des véhicules. Bien que le Président de la République, Andry Rajoelina, ait décrété la fin de l’état d’urgence sanitaire dans le pays, la vigilance est toujours de mise. Certes, Madagascar est déjà hors de danger, mais une éventuelle deuxième vague du coronavirus serait encore possible comme c’est déjà le cas dans les autres pays. Et cette deuxième vague sera encore plus forte qu’auparavant, selon les estimations des experts.

Cependant, bon nombre d’entre les citoyens et notamment les transporteurs dans la zone urbaine et suburbaine baissent la garde. Face à cette situation, une réunion d’urgence s’est tenue la semaine dernière entre les responsables des transports dans la Capitale et l’Agence des transports terrestres (ATT). A l’issue de cette réunion, il a été donc décidé le retour et le renforcement du contrôle routier. Les contrevenants aux règles établies seront sanctionnés à travers la confiscation du permis de conduire et des papiers du véhicule, allant jusqu’à la mise en fourrière de ce dernier. « Aucune tolérance n’est permise à tous ceux qui ne respectent pas les mesures mises en place dans le cadre de la lutte contre le coronavirus dans les transports en commun », avance le responsable.

Depuis ces dernières semaines, l’utilisation des strapontins est devenue un phénomène courant dans les bus, outre les mi-parcours que les usagers ont l’habitude de subir. Effectivement, nombreux « taxis-be » ne travaillent plus au-delà de 18h 30. Pourtant, la plupart des travailleurs dans les entreprises comme les zones franches ne rentrent qu’à des heures tardives. Sur ce, ils n’ont d’autres choix que de se plier aux exigences des chauffeurs et leurs aides, c’est-à-dire l’utilisation des strapontins. Ceux qui osent hausser le ton reçoivent des insultes et sont menacés de descendre du véhicule. « Avec la situation actuelle dans la ville, les consommateurs ne sont plus rois. Les transporteurs ne font qu’abuser de leur pouvoir, notamment à travers le non respect des primus et terminus, sans parler des mi-parcours », avance une mère de famille habitant à Ambohimanarina.

Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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