Publié dans Société

Assassinat d'un chef de poste de gendarmerie - 8 présumés auteurs du forfait éliminés

Publié le lundi, 02 novembre 2020

Samedi dernier, le sang coulé à Vohitsidy, dans le Sud-est et 8 assaillants ont été laissés définitivement sur le tapis ! C'est le bilan de l'opération de traque menée par la Gendarmerie afin de retrouver les traces, et d'arrêter les suspects impliqués dans le meurtre d'Apollinaire William Rahendrimanantena, chef de poste de gendarmerie d'Etrotroky, le 29 octobre dernier à Lohatranambo, Commune rurale, District de Farafangana.

 

La tentative des gendarmes de perpétrer un coup de filet s'est finalement soldée par une effusion de sang, se traduisant par de lourdes pertes, côté agresseurs. En prenant position à Vohitsidy, les dahalo ont alors tendu une embuscade aux gendarmes venus les arrêter. Rapidement, l'affaire a dégénéré, et ce fut une escalade. De violents échanges de tirs opposaient les deux camps adverses à l'issue desquels les assaillants ont essuyé un sérieux revers en perdant 8 hommes dans leurs rangs.

On peut dire que cette opération, de samedi dernier, découle des recommandations du secrétaire d'Etat à la Gendarmerie (SEG), qui a ordonné de retrouver à tout prix les traces des tueurs.

Lors de sa prise de parole lors de la cérémonie post mortem, il a déclaré qu'une équipe de gendarmes a été déjà envoyée à Farafangana, et devrait être à l'œuvre à ce dessein, et qu'elle a bénéficié d'un coup de main de la Police et de l'Armée.

Pour revenir brièvement dans les faits, le Gphc Appolinaire William Rahendrimanantena, qui a dirigé une équipe de gendarmes ayant participé à l'arrestation d'un évadé de prison à Farafangana, était sur le point de retourner à Etrotroky lorsqu'il a reçu une alerte à propos d'un assaut de dahalo à Lohatranambo. Du coup, l'escouade de gendarmes a voulu rejoindre l'endroit lorsque les dahalo l'ont accrochée. L'affrontement s'est déroulé en pleine obscurité. Se trouvant à la tête de ses hommes, le chef de poste fut alors mortellement touché par des balles des assaillants. Une fois leur sale coup consommé, ces derniers ont pris immédiatement la fuite. Depuis, les gendarmes poursuivent le ratissage. Certains fuyards avaient été blessés au cours de l'accrochage. Et on connaît la suite.

Le 31 octobre dernier, le défunt chef de poste a été décoré “Chevalier de l'ordre national” à titre posthume, une cérémonie dirigée par le secrétaire d'Etat à la Gendarmerie en personne.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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