Publié dans Société

Agression sexuelle mortelle sur mineurs - Tiffania, la victime de trop

Publié le lundi, 02 novembre 2020

Une alerte « viol sur mineur » a été lancée sur le réseau social Facebook la semaine dernière. Une petite fille de 7 ans s’est retrouvée à l’hôpital après avoir été agressée sexuellement par son oncle. Après une semaine de traitement, elle a succombé à ses blessures. De son vivant, cette histoire a déjà enragé la toile. Dès l’annonce de sa mort, les insultes adressées à l’auteur de cet acte inhumain se sont transformées en paroles de malédiction. Quelques-uns crient à la vindicte populaire, d’autres s’attendent à des jugements extrêmes.

 

Dimanche dernier vers 20 h, Tiffania Andriamanalina, une petite fille de 7 ans habitant dans le Fokontany de Mandrangombato I, Anosibe, a rendu l’âme au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA). Elle a été admise d’urgence dans cet établissement hospitalier, inconsciente, suite à des douleurs abdominales intenses ainsi que des maux de tête. Les diagnostics des médecins ont révélé qu’elle a été agressée sexuellement et dans le pire des cas à plusieurs reprises. « Elle s’est souvent plainte de maux de ventre et de tête. Il lui arrive aussi de vomir. Nous avons traité ces symptômes avec des tisanes après qu’un guérisseur traditionnel nous a affirmé qu’elle a été victime de sorcellerie. A notre plus grand étonnement, plus nous l’avions fait avaler ce remède traditionnel, plus son état de santé s’est aggravé. C’est ainsi que nous nous sommes rendus à la maternité de Befelatanana. Cependant, nous avons été transférés à l’HJRA », témoigne sa mère.

Violée par son oncle maternel

Les Forces de l’ordre n’ont pas tardé à appréhender l’auteur dudit viol. Une fois saisie de l’affaire, la Police a immédiatement ouvert une enquête. Hier, un communiqué du Service de l'information, de la communication et des relations avec les Institutions (SICRI) au niveau de la Police nationale a officialisé l’arrestation d’un jeune homme âgé de 16 ans, qui a aussi failli souiller deux autres membres de sa famille. « C’est mon neveu. Il a déjà violé ma fille à l’âge de 5 ans, mais les deux familles se sont convenues à régler cette affaire à l’amiable et l’histoire n’a plus eu de suite. Mais cette fois-ci, je n’accepte plus. Et je veux même porter plainte déjà que c’est mon premier enfant qui en est la victime », martèle sa mère. D’après ses propos, le violeur n’est autre que le fils de sa sœur, et il habite juste de l’autre côté de leur domicile. « Exerçant en tant que docker, c’est une personne qui se comporte normalement. Il est rarement à la maison. Ainsi, je ne sais pas à quel moment il a touché ma fille. Comme nous travaillons dans la gestion des vidanges, il nous arrive de s’absenter. Or, notre fille n’est pas encore scolarisée, donc elle reste toujours à la maison », rajoute-t-elle.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff