Dimanche dernier vers 20 h, Tiffania Andriamanalina, une petite fille de 7 ans habitant dans le Fokontany de Mandrangombato I, Anosibe, a rendu l’âme au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA). Elle a été admise d’urgence dans cet établissement hospitalier, inconsciente, suite à des douleurs abdominales intenses ainsi que des maux de tête. Les diagnostics des médecins ont révélé qu’elle a été agressée sexuellement et dans le pire des cas à plusieurs reprises. « Elle s’est souvent plainte de maux de ventre et de tête. Il lui arrive aussi de vomir. Nous avons traité ces symptômes avec des tisanes après qu’un guérisseur traditionnel nous a affirmé qu’elle a été victime de sorcellerie. A notre plus grand étonnement, plus nous l’avions fait avaler ce remède traditionnel, plus son état de santé s’est aggravé. C’est ainsi que nous nous sommes rendus à la maternité de Befelatanana. Cependant, nous avons été transférés à l’HJRA », témoigne sa mère.
Violée par son oncle maternel
Les Forces de l’ordre n’ont pas tardé à appréhender l’auteur dudit viol. Une fois saisie de l’affaire, la Police a immédiatement ouvert une enquête. Hier, un communiqué du Service de l'information, de la communication et des relations avec les Institutions (SICRI) au niveau de la Police nationale a officialisé l’arrestation d’un jeune homme âgé de 16 ans, qui a aussi failli souiller deux autres membres de sa famille. « C’est mon neveu. Il a déjà violé ma fille à l’âge de 5 ans, mais les deux familles se sont convenues à régler cette affaire à l’amiable et l’histoire n’a plus eu de suite. Mais cette fois-ci, je n’accepte plus. Et je veux même porter plainte déjà que c’est mon premier enfant qui en est la victime », martèle sa mère. D’après ses propos, le violeur n’est autre que le fils de sa sœur, et il habite juste de l’autre côté de leur domicile. « Exerçant en tant que docker, c’est une personne qui se comporte normalement. Il est rarement à la maison. Ainsi, je ne sais pas à quel moment il a touché ma fille. Comme nous travaillons dans la gestion des vidanges, il nous arrive de s’absenter. Or, notre fille n’est pas encore scolarisée, donc elle reste toujours à la maison », rajoute-t-elle.